Le cadeau de Tani : le don de vie

 

L'avenir prometteur de Tani Goodman a pris fin tragiquement dans un accident alors qu'il venait d'avoir 17 ans. Mais pour sa famille, il est présent en esprit grâce au don d'organes, un miracle médical.

Le don d'organes de Tani a touché 6 personnes dont il a sauvé la vie ou restauré la santé. Le fait que ces personnes commencent à revivre procure un grand réconfort à la famille de Tani.

Comme l'explique sa sœur Yael : « Nous comprenons que rien ne peut ramener mon frère, mais nous avons un bon sentiment en pensant que d'autres personnes vivent grâce à ses organes, son esprit continue à vivre, l'esprit du don. » Yael ajoute que Tani aurait choisi de faire don de ses organes, et sa famille a pensé que c'était « la meilleure chose à faire ».

Aujourd'hui, la famille Goodman garde toujours le contact avec les personnes ayant bénéficié des organes de Tani tout en participant activement à la promotion de la cause du don d'organes.

Bien que l'histoire de la famille Goodman réchauffe le cœur, elle est loin d'être aussi courante qu'elle pourrait, ou devrait l'être. Même si la majorité des Canadiens soutient le don d'organe, seule une fraction d'entre elle a fait le nécessaire pour afin de devenir donneur.

Ce chiffre souligne le besoin croissant d'organes, et l'importance de faire connaître sa volonté de faire don, si possible, de ses organes.

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Le besoin de donneurs

 

Il y a plus de 4 000 personnes au Canada actuellement en attente pour une transplantation d'organe. Le fait de recevoir l'organe ou les organes dont elles ont besoin pourrait considérablement améliorer leur vie, voire la sauver.

Des milliers de transplantations  sont effectuées au Canada chaque année. Bien qu'au cours de ces dix dernières années, le nombre de donneurs d'organes décédés ait augmenté, le besoin en don d'organes et en don de tissus augmentera de plus en plus du fait du fait du vieillissement de la population. La dernière décennie a également vu une augmentation du besoin de donneurs d'organes. La fréquence de la maladie rénale au stade terminal a par exemple augmenté sensiblement, entraînant un besoin accru de dons du rein.

Un nouveau poumon peut transformer une respiration haletante en une respiration facile; un nouveau foie ou rein peut purifier le sang et éliminer les déchets de l'organisme; enfin, une nouvelle cornée peut transformer une vision brouillée en une vision nette.

D'autre part, si les récipiendaires potentiels n'ont pas de transplantation d'organe, cela peut signifier une maladie prolongée ou la mort.

Un donneur décédé peut, à lui seul fournir jusqu'à 8 organes. Bien que le nombre de donneurs décédés au Canada ait augmenté de manière significative ces dernières années, moins d'un tiers des Canadiens ont pris des dispositions pour faire don de leurs tissus et de leurs organes.

Les principaux organes et tissus faisant l'objet de don après la mort sont les reins, les cornées, le cœur, le foie, les poumons, le pancréas, les intestins, les os et la peau.

Bien que l'age minimale de consentement pour un donneur d'organes peut varier d'une province à une autre, il n'y a aucune limite d'âge régissant le don d'organes. Rien ne changera en ce qui concerne vos derniers souhaits lors de votre décès (comme les dispositions funéraires), et ni vous ni votre famille n'aurez à assumer des frais additionnels. Votre santé générale et vos antécédents médicaux comptent davantage comme facteurs déterminant si vous pouvez faire don de vos organes. Ne sous-estimez pas leur utilité – même si vous portez des lunettes à cause d'une faible vision, par exemple, vous pouvez quand même donner vos cornées.

Bien que la plupart des transplants proviennent de donneurs décédés, il vous est possible de faire don de certains organes de votre vivant. Les donneurs vivants peuvent donner un rein, une partie de leur foie ou un lobe du poumon.

Qu'est-ce qui motive une personne à donner ses organes? Le don d'organe n'a pas un effet positif uniquement sur la vie de la personne qui reçoit l'organe; en effet, il peut aussi avoir un sens pour la famille du donneur. En fait, des études ont démontré que les familles ayant fait don des organes d'un proche après sa mort obtiennent réconfort et consolation à l'idée que leur perte a servi un but digne.

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Le don d'organe du point de vue religieux

 

Certaines personnes peuvent craindre que le don d'organe ne contrevienne aux principes de leur religion. Une lecture rapide de certains textes religieux peut mener à cette conclusion, mais en réalité, bien que certains groupes déconseillent le don d'organes, les principales religions à travers le monde le permettent, et en fait, encouragent cette pratique.

Ainsi, le judaïsme et l'islam ont des lois qui interdisent la profanation du corps humain. Néanmoins, ces deux religions précisent que l'interdiction est levée lorsqu'il s'agit de sauver une vie. En fait, selon les principes du judaïsme, le don d'organes après la mort, dans le but de sauver une vie, est considéré comme une « mitsva », une action louable.

Le défunt pape Jean-Paul II est rapporté avoir dit que « tout acte pouvant sauver une vie, tel le don d'organes, est méritoire et parfaitement acceptable selon notre foi ». Une telle opinion remonte à Jésus lui-même, pour qui la guérison des malades constituait une croyance et une pratique d'importance capitale.

Un appui comparable pour le don d'organes se retrouve dans beaucoup d'autres religions, par exemple l'hindouisme et le bouddhisme. Les représentants de la Hindu Temple Society of North America ont déclaré qu'il n'est pas interdit aux hindous de faire don de leurs organes ; le choix est laissé entièrement à la personne.

Par ailleurs, le révérend Gyomay Masao, président et fondateur du Buddhist Temple of Chicago, a déclaré que « nous honorons les personnes qui ont donné leur corps et leurs organes pour faire avancer la science médicale et sauver des vies ».

Même les adeptes de la Science chrétienne et les témoins de Jéhovah, que l'on croit souvent farouchement opposés au don d'organes, laissent chaque personne décider pour elle-même ; cependant, les témoins de Jéhovah exigent que tout le sang ait été retiré de l'organe avant sa transplantation.

Les membres de l'Église adventiste du septième jour, reconnus pour leur code axé sur la conduite d'une vie pure, saine et heureuse, encouragent vivement le don d'organes et ont même des hôpitaux spécialisés dans le domaine.

La prévention de la mort ou de la souffrance d'autrui est une action qui suscite le plus haut respect dans toutes les religions. En définitive, selon les diverses religions, c'est à vous qu'il incombe de choisir d'agir de la sorte.

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Le don d'organes, parlez-en à votre famille

 

Pour pouvoir être donneur, une personne décédée doit être frappée de mort cérébrale aussi appelée mort neurologique ou mort circulatoire. Le décès résulte d'une blessure grave qui provoque l'arrêt de toute activité cérébrale. Si la personne ne succombe pas avant son arrivée à l'hôpital, il est possible de maintenir ses organes en vie pendant la courte période précédant l'attribution de ces organes aux bénéficiaires. Une telle situation est très rare et ne survient que dans 1 % à 2 % de tous les décès. Avant de de déclarer la mort cérébrale, des examens poussés sont effectués afin de s'assurer de l'arrêt total et irréversible de toute activité cérébrale.

La mort circulatoire se produit lorsque le cœur cesse de battre. Un ventilateur peut être utilisé afin d'aider la personne à respirer artificiellement et à faire circuler l'oxygène autour du corps. Dans ces cas, le traitement ne prend fin (après en avoir discuté avec les membres de la famille) que s'il n'y a plus de chance de guérison et que le décès est inévitable.

Les personnes qui meurent d'autres causes ne peuvent pas donner leurs organes, bien qu'elles puissent néanmoins donner des tissus, y compris les yeux, la peau, les os, les veines et les valvules cardiaques.

Si le consentement  était accordé, le retrait du ventilateur est planifié. Les transplantations d'organes étant des interventions d'urgence qui doivent être pratiquée pendant que les organes sont encore fonctionnels, celles-ci doivent être pratiquées rapidement après avoir déconnecté le dispositif de ventilation.

Partout au Canada, il existe des groupes de soutien pour aider les familles des donneurs à accepter leur perte.

La décision de faire un don d'organes demande une grande réflexion.  Même si les décideurs remplaçants n'ont pas une autorité légale pour faire objet à un consentement auparavant donné par le donneur décédé, plusieurs provinces et organisations territoriales de dons suggèrent quand même de suivre les souhaits de la famille. Ainsi, même si  s'inscrire en tant que donneur d'organes est important, le personnel médical doit toujours discuter des possibilités de dons d'organes avec la famille de la personne avant que le don n'ait lieu. Il en ressort l'importance d'informer votre famille de vos souhaits de donner vos organes.

Le problème réside dans le fait que, dans de nombreux cas, les proches ne savent tout simplement pas ce que la personne défunte aurait souhaité. Bien que la majorité des Canadiens soit favorable au don d'organe, moins   d'un tiers ont pris les dispositions nécessaires pour devenir donneur.

Ces chiffres illustrent la nécessité de faire connaître à sa famille le désir de faire don de ses organes. La plupart des provinces et territoires vous offrent la possibilité de vous inscrire en tant que donneur d'organes en ligne. Les personnes situées dans la province de Terre-Neuve-et-Labrador peuvent faire part de leur volonté de faire don de leurs organes en complétant le formulaire d'inscription ou de renouvellement au Medical Care Plan (MCP).

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