Comment ce médicament agit-il ? Quels sont ses effets ?

L'indinavir appartient à la classe des médicaments antirétroviraux appelés inhibiteurs de la protéase. Il s'utilise en association avec d'autres médicaments antirétroviraux pour combattre l'infection causée par le virus de l'immunodéficience humaine ou VIH. Le VIH est le virus à l'origine du syndrome d'immunodéficience acquise  ou sida. Une infection par le VIH détruit les cellules CD4 (les lymphocytes T4) qui jouent un rôle important dans le système immunitaire. Le système immunitaire aide l'organisme à combattre les infections.

L'indinavir agit en bloquant l'action de la protéase, une enzyme dont le virus a besoin pour se multiplier. L'indinavir ne constitue pas un traitement curatif du sida et il ne prévient pas non plus sa propagation à d'autres personnes. Il freine la prolifération ou la reproduction du VIH quand il est employé en association avec d'autres médicaments, et il semble ralentir la destruction du système immunitaire. Cette action pourrait concourir à retarder la survenue de problèmes liés au sida ou à une affection provoquée par le VIH.

Il se pourrait que votre médecin ait suggéré ce médicament contre une affection qui ne figure pas dans cet article d'information sur les médicaments. En outre, certaines formes de ce médicament pourraient ne pas être utilisées pour tous les troubles mentionnés dans cet article. Si vous n'en avez pas encore discuté avec votre médecin, ou si vous avez des doutes sur les raisons pour lesquelles vous prenez ce médicament, consultez-le. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable.

Ne donnez pas ce médicament à quiconque, même à quelqu'un qui souffre des mêmes symptômes que les vôtres. Ce médicament pourrait nuire aux personnes pour lesquelles il n'a pas été prescrit.

Sous quelles formes ce médicament se présente-t-il ?

Indinavir n'est plus fabriqué ni vendu au Canada sous aucun nom de marque. Cet article n'est disponible qu'à des fins de consultation. Si vous utilisez ce médicament, discutez avec votre médecin ou un pharmacien de vos options thérapeutiques.

Comment doit-on employer ce médicament ?

La dose d'indinavir recommandée pour un adulte est 800 mg pris avec de l'eau toutes les 8 heures.

Plusieurs facteurs peuvent entrer en ligne de compte pour déterminer la dose dont une personne a besoin : son poids, son état de santé et la prise d'autres médicaments. Si votre médecin a recommandé une dose autre que celles indiquées ici, ne modifiez pas la manière de prendre le médicament sans le consulter au préalable.

Afin de tirer le meilleur parti des bienfaits de l'indinavir, le médicament devrait être pris 1 heure avant un repas ou 2 heures après. Il peut aussi s'ingérer avec une autre boisson que de l'eau (par ex. du lait écrémé, du jus de pomme ou d'autres fruits, du café, du thé) ou avec une collation (par ex. une rôtie avec de la gelée ou des flocons de maïs avec du lait écrémé et du sucre). Ne prenez pas l'indinavir avec des repas ayant une teneur élevée en matières grasses ou en calories, car la capacité d'absorption de votre organisme se trouverait réduite et l'efficacité du médicament serait compromise.

Les prises de l'indinavir doivent avoir lieu à des intervalles de 8 heures, car l'efficacité du médicament exige une quantité suffisante de son principe actif dans la circulation sanguine.

Afin d'évacuer une plus grande quantité d'urine et d'éviter la formation de calculs rénaux, il importe de boire un plus grand volume de liquides pendant que vous suivez un traitement par ce médicament. Demandez à votre médecin combien vous devez boire de liquides. On préconise habituellement la consommation d'environ 1,5 L (soit 48 oz) de liquides par jour.

Il est important d'utiliser ce médicament conformément aux indications de votre médecin. Un intervalle de 8 heures doit être maintenu autant que possible entre les doses. S'il s'est écoulé plus de 2 heures depuis l'heure fixée pour la prise de votre médicament, n'essayez pas de l'intégrer dans votre horaire de prises prévues pour ce jour-là. Continuez tout simplement à suivre l'horaire établi. N'utilisez pas une double dose pour compenser l'omission d'une dose. Si vous hésitez sur la conduite à tenir après avoir omis une dose, demandez conseil à votre médecin ou à un pharmacien.

Si vous oubliez plusieurs doses de suite, demandez à votre médecin comment reprendre votre horaire de prises.

L'indinavir se conserve à la température ambiante dans un contenant hermétique à l'abri de l'humidité. Gardez-le hors de la portée des enfants.

Ne jetez pas de médicaments dans les eaux usées (par ex. pas dans l'évier ni dans la cuvette des cabinets) ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien comment vous débarrasser des médicaments inutilisés ou périmés.

Dans quels cas ce médicament est-il déconseillé ?

Abstenez-vous d'employer ce médicament dans les circonstances ci-après :

  • une allergie à l'indinavir ou à l'un des ingrédients du médicament;
  • une fonction hépatique diminuée causés par la cirrhose;
  • la prise de l'un des médicaments ci-après :
    • l'alfuzosine;
    • l'alprazolam;
    • l'amiodarone;
    • l'atazanivir;
    • le cisapride;
    • les dérivés de l'ergot de seigle (par ex. l'ergotamine, la dihydroergotamine);
    • le midazolam;
    • le pimozide;
    • la rifampine;
    • le millepertuis;
    • les médicaments réducteurs du taux de cholestérol de type « statine » (par ex. la lovastatine, la simvastatine);
    • le sildénafil (lorsqu’il sert à traiter l’hypertension artérielle pulmonaire);
    • le triazolam;
  • la présence d’une intolérance au galactose ou d’une malabsorption du glucose (une rare maladie héréditaire).

Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament ?

Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires. Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu'il est pris à des doses normales. Il peut être léger ou grave, temporaire ou permanent.

Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui prennent ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin.

Au moins 1 % des personnes prenant ce médicament ont signalé les effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître d'eux-mêmes avec le temps.

Consultez votre médecin si vous ressentez ces effets secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissaient :

  • une altération des sensations gustatives;
  • une diarrhée;
  • un estomac dérangé;
  • une éruption cutanée;
  • des étourdissements;
  • de la faiblesse;
  • une gêne abdominale ou une douleur gastrique;
  • de la nausée;
  • une peau sèche ou une démangeaison cutanée;
  • une perte de cheveux;
  • des rêves pénétrants ou des cauchemars;
  • une sensation de malaise généralisé;
  • de la somnolence.

La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne recevez pas des soins médicaux.

Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :

  • une accumulation de graisse à la partie supérieure du dos, sur le cou, les seins et autour du tronc et une perte de graisse des jambes, des bras et du visage;
  • un engourdissement de la bouche;
  • une douleur ou une raideur à l'épaule;
  • des signes d'anémie (par ex. une peau pâle, un essoufflement ou de la fatigue);
  • des signes d'une élévation du taux de sucre sanguin ou de diabète, par ex.:
    • des coupures qui ne guérissent pas;
    • une émission de l'urine accrue;
    • une odeur acétonique de l’haleine;
    • une soif accrue;
  • des signes d'une infection (par ex. une fièvre ou des frissons, des maux de gorge, une toux);
  • des signes de calculs rénaux (par ex. une émission d'urine douloureuse, du sang dans l'urine, une douleur aiguë dans le dos juste au-dessous des côtes);
  • des signes attribuables à des problèmes hépatiques (du foie), par ex. :
    • une diarrhée;
    • un jaunissement de la peau ou du blanc des yeux;
    • une perte d'appétit;
    • une perte de poids;
    • de la nausée;
    • des selles claires;
    • une urine sombre;
    • des vomissements;
  • un vague endolorissement ou une douleur musculaire.

Cessez de prendre le médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux s'il se produit une réponse comme :

  • des signes attribuables à une crise cardiaque, par ex. :
    • une douleur ou une pression thoracique;
    • des nausées et des vomissements;
    • une douleur s'étendant jusqu'à l'épaule et le bras;
    • de la sudation.
  • des signes d'une réaction allergique importante, par ex.:
    • des crampes abdominales;
    • une difficulté respiratoire;
    • des nausées et des vomissements;
    • une boursouflure du visage et une enflure de la gorge.
  • des signes d'une grave réaction cutanée, par ex.:
    • une éruption cutanée s'accompagnant d'une fièvre ou d'une gêne;
    • une éruption cutanée recouvrant une grande étendue du corps;
    • une éruption cutanée s'étendant rapidement;
    • des cloques;
    • un décollement de la peau.
  • des signes de pancréatite, par ex.:
    • une douleur sur le côté supérieur gauche de l'abdomen;
    • un mal de dos;
    • des frissons;
    • une fièvre;
    • de la nausée;
    • un rythme cardiaque rapide;
    • l'abdomen gonflé.
Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous employez ce médicament.

Existe-t-il d'autres précautions d'emploi ou mises en garde ?

Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez et de tout autre fait important au sujet de votre santé. Les femmes devraient mentionner si elles sont enceintes ou si elles allaitent. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.

Arrêt du médicament : si vous suspendez la prise de ce médicament, votre infection par le VIH pourrait empirer. Employez le médicament conformément aux indications de votre médecin, et ne suspendez pas sa prise sans consulter votre médecin d'abord.

Diabète : l'indinavir pourrait déclencher du diabète ou causer une élévation de votre taux de sucre sanguin. Si vous faites du diabète, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Si vous observez des symptômes de diabète comme des émissions de l'urine fréquentes ou une soif accrue ou une haleine à l'odeur fruitée, prenez contact avec votre médecin.

Fonction hépatique : l'indinavir est éliminé du corps par le foie, et pourrait entraîner des problèmes hépatiques. En cas d'affection hépatique ou de fonction hépatique diminuée, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Si vous observez des symptômes de troubles hépatiques (par ex. une douleur abdominale, des vomissements persistants, une sensation de malaise, une fièvre, une démangeaison, le jaunissement de la peau et du blanc des yeux, une urine foncée) prenez contact avec votre médecin immédiatement.

Fonction rénale : l'indinavir peut causer des calculs rénaux. Pour éviter le plus possible l'apparition de ce douloureux effet secondaire, il serait bon que vous buviez 1,5 L d'eau par jour. Si vous observez des signes de calculs rénaux comme une douleur aiguë dans le côté ou l'abdomen, du sang dans l'urine ou une émission d'urine douloureuse, communiquez avec votre médecin au plus tôt.

Si vous avez une fonction rénale diminuée ou une maladie du rein, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Globules rouges : la prise de l'indinavir pourrait entraîner une diminution du nombre de globules rouges. Si vous observez des symptômes indicatifs d'une diminution du nombre de globules rouges (une anémie) comme un essoufflement, une sensation de grande fatigue ou une pâleur de la peau, prenez contact avec votre médecin au plus tôt.

Problèmes de saignement : l'indinavir peut augmenter le risque de saignement pour les personnes atteintes d'hémophilie. Si vous souffrez d'hémophilie, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

L'indinavir pourrait aussi causer une diminution du nombre de plaquettes dans le sang. Les plaquettes jouent un rôle important dans la coagulation du sang. Si vous avez des ecchymoses ou des saignements inaccoutumés, un saignement des gencives, des saignements de nez inhabituels, des selles qui ressemblent à du marc de café ou du sang dans votre urine, communiquez avec votre médecin immédiatement.

Redistribution de la masse grasse : avec le temps, ce médicament pourrait changer la façon dont la masse grasse est répartie dans votre corps et transformer la forme de votre corps. Vous pourriez remarquer une augmentation de la masse grasse dans le haut du dos et du cou, de la poitrine et de l'abdomen ou une perte de la masse grasse des jambes, des bras et du visage. La portée de ces effets à long terme ne sont pas connus.

Syndrome de reconstitution immunitaire : ce médicament pourrait engendrer le syndrome de reconstitution immunitaire caractérisé par la réapparition des signes et symptômes de l'inflammation liée à des infections antérieures. Ces symptômes se manifestent peu après l'amorce de la prise du médicament anti-VIH et ils peuvent varier. On pense qu'ils seraient consécutifs à une amélioration du système immunitaire qui aurait regagné la capacité de combattre les infections auparavant présentes, mais sans susciter de symptômes (par ex. une pneumonie, un herpès ou la tuberculose). Signalez immédiatement à votre médecin tout nouveau symptôme.

Grossesse : ni l'innocuité ni l'efficacité de l'indinavir n'a été établie durant le déroulement d'une grossesse. Ce médicament ne devrait pas s'utiliser durant la grossesse à moins que les bienfaits priment les risques. Si une grossesse advient pendant que vous utilisez ce médicament, prenez contact avec votre médecin immédiatement.

Allaitement : on ignore si l'indinavir passe dans le lait maternel. Comme le virus du VIH peut être transmis par le lait d’une mère infectée par ce virus à son enfant qui ne l’est pas, on recommande aux femmes atteintes d’une infection au VIH de ne pas allaiter leur bébé.

Enfants : des études ont montré que les enfants qui emploient l'indinavir courent un plus grand risque d'avoir des calculs rénaux que les personnes adultes. L'emploi de l'indinavir n'est pas recommandé pour les enfants.

Aînés : ni l'innocuité ni l'efficacité de l'indinavir n'a été établie en ce qui concerne les aînés.

D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament ?

Il pourrait se produire une interaction entre l'indinavir et l'un des agents ci-après :

  • l'almotriptan;
  • les alphabloquants (par ex. l'alfuzosin, la doxazosine, la silodosine, la tamsulosine); 
  • l'amiodarone;
  • les antagonistes du calcium (par ex. l’amlodipine, la nifédipine, le vérapamil);
  • les antiacides (par ex. l'hydroxyde d'aluminium, le carbonate de calcium, l'hydroxyde de magnésium);
  • les antibiotiques macrolides (par ex. la clarithromycine, l'érythromycine);
  • les anticancéreux (par ex. le cabazitaxel, le docétaxel, la doxorubicine, l'etoposide, l'ifosfamide, l'irinotécan, la vincristine);
  • les anticonvulsivants (par ex. la carbamazépine, la gabapentine, le lévétiracétam, la phénytoïne, le topiramate);
  • les antidépresseurs tricycliques (par ex. l’amitriptyline, la désipramine, la nortriptyline);
  • les antidiabétiques « gliptine » (par ex. la linagliptine, la saxagliptine, la sitagliptine);
  • les antifongiques dont le nom se termine en « azole » (par ex. le fluconazole, l'itraconazole, le voriconazole);
  • les antipsychotiques (par ex. la chlorpromazine, la clozapine, l'halopéridol, l'olanzépine, la quétiapine, la rispéridone);
  • l'aprépitant;
  • l'aripiprazole;
  • l'atovaquone;
  • les autres inhibiteurs de la protéase du VIH (par ex. le darunavir, l’indinavir, le lopinavir, le saquinavir, le tipranavir);
  • les benzodiazépines (par ex. l'alprazolam, le diazépam, le lorazépam, le midazolam);
  • le bicalutamide;
  • le bisoprolol;
  • le bosentan;
  • le brentuximab;
  • la buprénorphine;
  • la buspirone;
  • la carbamazépine;
  • le cisapride;
  • la colchicine;
  • les contraceptifs oraux;
  • les corticostéroïdes (par ex. le budésonide, la dexaméthasone, la fluticasone, la méthylprednisolone, la prednisone);
  • la cyclosporine;
  • le dantrolène;
  • la dapsone;
  • le déférasirox;
  • les dérivés de l'ergot de seigle (par ex. la dihydroergotamine, l'ergotamine, l'ergonovine, la méthylergonovine);
  • les dérivés nitrés (par ex. le mononitrate d'isosorbide, le dinitrate d'isosorbide);
  • le dipyridamole;
  • le disopyramide;
  • le dompéridone;
  • la dronédarone;
  • l'évérolimus; le fentanyl;
  • la flutamide;
  • les inhibiteurs de la phosphodiestérase-5 (par ex. le sildénafil, le tadalafil, le vardénafil);
  • les inhibiteurs de la pompe à protons (par ex. le lansoprazole, l'oméprazole);
  • les inhibiteurs de la tyrosine kinase (par ex. le crizotinib, le dasatinib, l’imatinib, le nilotinib);
  • les inhibiteurs des récepteurs H2 de l’histamine (par ex. la famotidine, la ranitidine);
  • les inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse du VIH (INNTIs; par ex. la delavirdine, l'éfavirenz, l'étravirine, la névirapine);
  • les inhibiteurs nucléotides de la transcriptase inverse (NITIs; par ex. l'abacavir, la didanosine, la lamivudine, le tenofovir, la zidovudine);
  • les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine ou ISRS (par ex. la fluoxétine, la paroxétine, la sertraline);
  • la lidocaïne;
  • le losartan;
  • le macitentan;
  • le maraviroc;
  • les médicaments de type « statines » qui réduisent les taux de cholestérol (par ex. l’atorvastatine, la lovastatine, la simvastatine);
  • la méfloquine;
  • la mépéridine;
  • la mestranol;
  • la méthadone;
  • le métronidazole;
  • le millepertuis;
  • la mirtazapine;
  • le modafinil;
  • le montélukast;
  • les narcotiques analgésiques (par ex. la codéine, le fentanyl, la morphine, l'oxycodone);
  • la néfazodone;
  • la norfloxacine;
  • les œstrogènes (par ex. les œstrogènes conjugués, l'œstradiol, l'éthinylœstradiol);
  • l'ondansétron;
  • le pérampanel;
  • le phénobarbital;
  • le pimozide;
  • le prasugrel;
  • le praziquantel;
  • la prazosine;
  • la primaquine;
  • la primidone;
  • les progestatifs (par ex. le diénogest, le lévonorgestrel, la médroxyprogestérone, la noréthindrone);
  • la propafénone;
  • le propranolol;
  • la quinidine;
  • la quinine;
  • le répaglinide;
  • la rifabutine;
  • la rifampine;
  • le rivaroxaban;
  • le salmétérol;
  • le siméprévir;
  • le sirolimus;
  • le tacrolimus;
  • le tamoxifène;
  • le télaprévir;
  • le temsirolimus;
  • la tétracycline;
  • la théophylline;
  • le ticagrélor;
  • la ticlopidine;
  • la toltérodine;
  • le tolvaptan;
  • le tramadol;
  • la trazodone;
  • le triméthoprime;
  • la venlafaxine;
  • le zolpidem;
  • la zopiclone.

Si vous prenez l'un de ces médicaments, consultez votre médecin ou un pharmacien. Dans votre cas, votre médecin pourrait vous demander de :

  • cesser la prise de l'un des médicaments;
  • remplacer l'un des médicaments par un autre;
  • modifier la manière dont vous prenez l'un des médicaments, ou les deux;
  • ne rien changer du tout.

L'interférence d'un médicament avec un autre n'entraîne pas toujours l'interruption de la prise de l'un d'eux. Demandez à votre médecin quelle est la conduite à tenir en cas d'interactions médicamenteuses.

D’autres médicaments que ceux énumérés précédemment peuvent interagir avec ce médicament. Signalez à votre médecin tout ce que vous prenez, qu'il s'agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre et de remèdes à base de plantes médicinales. N'oubliez pas de mentionner tout supplément que vous absorbez. Si vous consommez de la caféine, de l'alcool, de la nicotine ou des drogues illicites, vous devriez en avertir votre médecin prescripteur puisque ces substances peuvent modifier l'action de nombreux médicaments.

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