Comment ce médicament agit-il ? Quels sont ses effets ?

L'insuline est une hormone produite naturellement dans le pancréas et elle aide notre corps à utiliser ou à entreposer le glucose (sucre) qui lui provient des aliments. Quand une personne est atteinte de diabète, le pancréas ne sécrète pas suffisamment d'insuline pour répondre aux besoins de son corps, ou le corps ne peut pas utiliser convenablement l'insuline produite. Comme le glucose ne peut pas être utilisé ou entreposé convenablement, il s'accumule dans la circulation sanguine. L'insuline injectée sous la peau contribue à abaisser le taux de glucose sanguin.

Il existe un grand nombre de différents types d'insulines et ils se distinguent par la variabilité de leur rapidité d'absorption et de leur durée d'action. L'insuline glargine est une insuline lente d'action prolongée. Elle commence à agir 90 minutes après l'injection et son effet peut durer pendant environ 24 heures. Après l'injection, l'insuline glargine est libérée lentement et constamment dans la circulation sanguine.

Ce médicament est disponible sous divers noms de marque ou sous différentes présentations, ou les deux. Une marque spécifique de ce médicament n'est peut-être pas offerte sous toutes les formes ni avoir été approuvée contre toutes les affections dont il est question ici. En outre, certaines formes de ce médicament pourraient ne pas être utilisées contre toutes les affections mentionnées dans cet article.

Il se pourrait que votre médecin ait suggéré ce médicament contre une affection qui ne figure pas dans cet article d'information sur les médicaments. Si vous n'en avez pas encore discuté avec votre médecin, ou si vous avez des doutes sur les raisons pour lesquelles vous prenez ce médicament, consultez-le. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable.

Ne donnez pas ce médicament à quiconque, même à quelqu'un qui souffre des mêmes symptômes que les vôtres. Ce médicament pourrait nuire aux personnes pour lesquelles il n'a pas été prescrit.

Sous quelles formes ce médicament se présente-t-il ?

Fiole

Chaque mL de solution stérile contient 100 unités d'insuline glargine. Ingrédients non médicinaux : eau pour injection, glycérol, m-crésol, polysorbate 20 (fioles de 10 mL seulement) et zinc. De l'acide chlorhydrique et de l'hydroxyde de sodium en solution aqueuse peuvent avoir été ajoutés pour ajuster le pH.

Cartouche

Chaque mL de solution stérile contient 100 unités d'insuline glargine. Ingrédients non médicinaux : eau pour injection, glycérol, m-crésol, polysorbate 20 (fioles de 10 mL seulement) et zinc. De l'acide chlorhydrique et de l'hydroxyde de sodium en solution aqueuse peuvent avoir été ajoutés pour ajuster le pH.

Stylo jetable SoloSTAR

Chaque mL de solution stérile contient 100 unités d'insuline glargine. Ingrédients non médicinaux : eau pour injection, glycérol, m-crésol, polysorbate 20 (fioles de 10 mL seulement) et zinc. De l'acide chlorhydrique et de l'hydroxyde de sodium en solution aqueuse peuvent avoir été ajoutés pour ajuster le pH.

Comment doit-on employer ce médicament ?

La dose recommandée d'insuline dépend de la production d'insuline naturelle de votre pancréas et de l'utilisation que votre corps en fait. La dose qui vous convient sera déterminée par votre médecin, ou par votre éducateur spécialisé en diabète. Il tiendra compte auparavant de divers facteurs de mode de vie ainsi que des valeurs obtenues lors de la surveillance de votre sucre sanguin.

Votre dose d'insuline devrait être injectée par voie sous-cutanée (sous la peau) conformément aux directives de votre médecin ou de votre éducateur spécialisé en diabète. N'injectez pas l'insuline glargine dans une veine ou un muscle et n'utilisez pas l'insuline glargine dans une pompe à perfusion d'insuline. La dose d'insuline se mesure en unités internationales (UI). Chaque millilitre d'insuline contient 100 UI. L'insuline glargine est injectée sous la peau 1 fois par jour. Des doses d'insuline à action rapide sont habituellement utilisées en plus de celles de l'insuline glargine afin d'équilibrer le taux de sucre sanguin en fonction des apports alimentaires de la journée. L'administration de doses d'insuline donne lieu à un grand nombre de variations.

L'insuline glargine devrait être limpide et incolore. N'utilisez pas l'insuline si l'aspect de la solution est tant soit peu inaccoutumé, si elle vous semble trouble, décolorée ou avoir des particules en suspension. Il n'est pas nécessaire d'agiter ou de rouler la fiole avant l'usage. Cette insuline ne devrait être mélangée à aucune autre insuline.

Plusieurs facteurs peuvent entrer en ligne de compte pour déterminer la dose dont une personne a besoin : son poids, son état de santé et la prise d'autres médicaments. Si votre médecin a recommandé une dose autre que celles indiquées ici, ne modifiez pas la manière de prendre le médicament sans le consulter au préalable.

Il est très important que ce médicament soit pris conformément aux indications de votre médecin. Le minutage de la prise de l'insuline relativement aux repas est crucial à l'équilibre de la glycémie et à la prévention des réponses indésirables.

Mettez les fioles d'insuline inutilisées au réfrigérateur jusqu'au moment où vous en aurez besoin. Vous pouvez les employer jusqu'à la date de péremption indiquée sur l'étiquette. Évitez le gel. Vous pouvez garder l'insuline entamée à la température ambiante, mais vous devrez la jeter au bout de 28 jours. L'insuline ne doit pas être exposée à des températures très élevées ni à la lumière du soleil. Gardez l'insuline hors de la portée des enfants.

Ne jetez pas de médicaments dans les eaux usées (par ex. pas dans l'évier ni dans la cuvette des cabinets) ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien comment vous débarrasser des médicaments inutilisés ou périmés.

Dans quels cas ce médicament est-il déconseillé ?

L'insuline glargine ne devrait pas s'employer dans les circonstances ci-après :

  • une allergie connue ou suspectée à l'insuline ou à l'un des ingrédients du médicament;
  • un épisode de coma diabétique;
  • un taux de glucose sanguin bas (une hypoglycémie).

Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament ?

Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires. Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu'il est employé à des doses normales. Il peut être léger ou grave, temporaire ou permanent. Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui emploient ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin.

Au moins 1 % des personnes employant ce médicament ont signalé les effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître d'eux-mêmes avec le temps.

Consultez votre médecin si vous observez ces effets secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissaient :

  • de la rougeur, une démangeaison ou de l'enflure au point de l'injection.

Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :

  • un affaissement de la peau au site d'injection;
  • un épaississement de la peau ou la présence de bosses au site d'injection;
  • des signes d'un taux de glucose sanguin bas :
    • de l'anxiété;
    • des battements de cœur rapides;
    • de la confusion;
    • de la difficulté à parler;
    • un état de nervosité;
    • des étourdissements;
    • de la faiblesse;
    • de la faim;
    • de la fatigue;
    • des frissonnements;
    • des maux de tête;
    • de la nausea;
    • des problèmes de concentration;
    • une sensation d'engourdissement ou de picotement ressentie sur les lèvres, les doigts ou la langue;
    • de la somnolence;
    • de la sudation;
    • une vision floue.

Cessez de prendre le médicament et obtenez immédiatement des soins médicaux s'il se produit une réponse comme :

  • des crises convulsives;
  • une éruption cutanée ou des cloques sur tout le corps;
  • une perte de connaissance;
  • des symptômes d'une réaction allergique grave (une boursouflure du visage ou une enflure de la gorge, une difficulté respiratoire, une respiration sifflante ou une éruption cutanée accompagnée d'une démangeaison).

Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous prenez ce médicament.

Existe-t-il d'autres précautions d'emploi ou mises en garde ?

Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez et de tout autre fait important au sujet de votre santé. Les femmes devraient mentionner si elles sont enceintes ou si elles allaitent. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.

Aspect de l'insuline : l'insuline glargine contenue dans la fiole devrait être limpide et incolore. Ne l'utilisez pas si la solution présente des anomalies comme un aspect trouble, une couleur anormale ou des particules en suspension.

Changements au point d'injection : le tissu adipeux sous la peau au point d'injection peut rétrécir ou s'épaissir si vous vous injectez trop souvent au même endroit. Pour éviter que cela se produise, changez d'endroit à chaque injection. Les changements cutanés modifient le degré d'absorption de l'insuline dans le corps et peuvent provoquer des élévations ou des baisses inattendues des taux de sucre sanguin. Communiquez avec votre médecin ou éducateur du diabète si vous remarquez un affaissement ou un épaississement de votre peau au point d'injection.

Conduite de véhicules et manœuvre de machinerie : les élévations et les baisses du taux de sucre sanguin peuvent nuire aux capacités physiques et mentales nécessaires à la conduite de véhicules ou à la manœuvre de machinerie de façon sécuritaire. Il est important de connaître son taux de sucre sanguin lorsqu'on est au volant.

Hyperglycémie (élévation anormale des taux de sucre sanguin) : il se peut qu'une hyperglycémie se produise si votre dose d'insuline est trop faible ou si vous omettez une dose de ce médicament. Les symptômes de l'hyperglycémie s'accentuent habituellement sur une période de quelques heures ou quelques jours. Si vous ressentez des symptômes attribuables à de l'hyperglycémie comme une augmentation du besoin d'uriner, de la nausée, des vomissements, de la somnolence, une sécheresse de la bouche, une sécheresse de la peau accompagnée de rougeur, une perte d'appétit et d'une odeur acétonique de l'haleine, communiquez avec votre médecin ou votre éducateur spécialisé en diabète.

Si on ne corrige pas l'hyperglycémie, une affection appelée cétoacidose diabétique est susceptible de se produire. Votre corps commence alors à utiliser les graisses corporelles comme combustible, ce qui mène éventuellement à la concentration d'une grande quantité d'acide dans la circulation sanguine. Cela peut évoluer en une perte de conscience, menant au coma et au décès. Pour prévenir ces complications, vous devrez peut-être faire ajuster votre dose d'insuline.

Identification diabétique : il importe soit de porter un bracelet (ou un collier) soit de transporter une carte signalant que vous souffrez de diabète et que vous prenez de l'insuline.

Fonction hépatique : les maladies hépatiques ou une réduction de la fonction hépatique peuvent modifier la quantité d'insuline nécessaire à votre organisme. En cas de troubles hépatiques, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique. Votre médecin surveillera votre fonction hépatique par des analyses de sang qu'il prescrira régulièrement pendant que vous employez ce médicament.

Fonction rénale : les maladies rénales ou une réduction de la fonction rénale peuvent modifier la quantité d'insuline nécessaire à votre organisme. En cas d'atteintes rénales, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique. Votre médecin surveillera votre fonction rénale par des analyses de sang qu'il prescrira régulièrement pendant que vous employez ce médicament.

Membre de la famille et amis : sensibilisez les membres de votre famille et vos amis aux signes et aux symptômes de l'hypoglycémie (taux de glucose sanguin bas). Gardez une trousse de glucagon à portée de la main et enseignez-leur à l'utiliser convenablement en cas de diminution importante de glucose sanguin et de perte de conscience.

Réactions allergiques : si vous observez l'apparition des signes d'une réaction allergique grave (par ex. une boursouflure du visage ou une enflure de la gorge, une difficulté respiratoire, une respiration sifflante, ou une éruption cutanée accompagnée d'une démangeaison), cessez de prendre le médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux.

Surveillance du glucose sanguin : il importe que toute personne qui utilise de l'insuline surveille son taux de sucre sanguin régulièrement, comme préconisé par son médecin ou son éducateur spécialisé en diabète. Il est particulièrement important de vérifier votre glucose sanguin plus souvent quand des modifications sont apportées à votre dose d'insuline ou à votre horaire, quand vous êtes malade ou que vous traversez une période de grande tension. Si d'après les résultats des analyses de sang votre taux de glucose est constamment élevé ou bas, communiquez avec votre médecin ou éducateur spécialisé en diabète.

Taux de glucose sanguin bas (hypoglycémie) : une hypoglycémie peut se produire si vous prenez une trop forte dose d'insuline, si vous oubliez un repas ou si vous faites plus d'exercice physique que d'habitude. Parmi les symptômes légers à modérés d'hypoglycémie qui peuvent se manifester soudainement on retrouve des sueurs froides, un état de nervosité ou des tremblements, des battements de cœur rapides, des maux de tête, une sensation de faim, de la confusion, une sensation de tête légère, une sensation d'engourdissement ou de picotement ressentie sur les lèvres, les doigts ou la langue. Il est possible de corriger une hypoglycémie légère à modérée en consommant des aliments ou des boissons qui contiennent du sucre. Les personnes qui utilisent l'insuline doivent toujours avoir une source de sucre à portée de la main, sous forme de bonbons, de comprimés de glucose, de jus de fruit ou de boissons non alcoolisées ordinaires (pas des boissons diététiques).

Une grave hypoglycémie pourrait générer des signes de désorientation, une perte de connaissance et des crises convulsives. Les personnes qui ne peuvent pas prendre de sucre par voie orale, ou qui ont perdu conscience, peuvent avoir besoin d'une injection de glucagon ou d'une injection de glucose par voie intraveineuse (dans la veine).

Variations des besoins en insuline : un grand nombre de facteurs peuvent influer sur le taux de glucose et les besoins en insuline. Parmi ceux-ci on retrouve :

  • certains troubles médicaux (par ex. des infections, des troubles de la thyroïde ou une maladie du foie ou du rein);
  • la chirurgie;
  • le décalage horaire en voyage;
  • les exercices physiques;
  • la maladie;
  • des médicaments qui élèvent ou abaissent le taux de glucose sanguin;
  • le régime alimentaire;
  • le stress;
  • un traumatisme.

Il importe que votre médecin soit informé de votre état de santé actuel et de tout changement susceptible d'influer sur vos besoins en insuline. Votre glucose sanguin devrait être surveillé régulièrement comme préconisé par votre médecin ou votre éducateur spécialisé en diabète.

Grossesse : il est indispensable de maintenir un bon équilibre du glucose sanguin pendant tout le déroulement de la grossesse. Les besoins en insuline diminuent habituellement au cours du 1er trimestre et s'accroissent durant les 2e et 3e trimestres. Par conséquent, communiquez avec votre médecin si vous êtes enceinte ou songez à le devenir.

Allaitement : on ignore si l'insuline glargine passe dans le lait maternel. Si vous employez ce médicament pendant que vous allaitez, votre bébé pourrait en ressentir les effets. Consultez votre médecin pour savoir si vous devriez continuer l'allaitement. Les mères qui allaitent devront peut-être modifier leur dose d'insuline ou leur régime alimentaire.

Enfants : ni l'innocuité ni l'efficacité de ce médicament n'a été établie en ce qui concerne les enfants âgés de moins de 6 ans.

Aînés : les signes et les symptômes de l'hypoglycémie peuvent être plus difficiles à reconnaître chez les personnes âgées.

D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament ?

Il pourrait se produire une interaction entre l'insuline glargine et l'un des agents ci-après :

  • l'alcool;
  • les analogues de la somatostatine (par ex. la lanréotide, l'octréotide, la pasiréotide);
  • les antibiotiques « sulfa » (par ex. le sulfaméthoxazole, la sulfadiazine);
  • les antibiotiques de la famille des quinolones (par ex. la ciprofloxacine, la lévofloxacine, la norfloxacine);
  • les antidiabétiques (par ex. l'acarbose, la canagliflozine, le glyburide, l'insuline, le lixisénatide, la metformine, la rosiglitazone, la sitagliptine);
  • les antipsychotiques (par ex. l'aripiprazole, la cariprazine, la chlorpromazine, la clozapine, l'halopéridol, l'olanzapine, la quétiapine, la rispéridone);
  • le basiliximab;
  • les bêtabloquants (par ex. l'aténolol, le métoprolol, le pindolol, le propranolol, le sotalol);
  • le bismuth sous-salicylate;
  • le bortézomib;
  • la bromocriptine;
  • la buséréline;
  • certains diurétiques (par ex. l'hydrochlorothiazide, le furosémide);
  • la clarithromycine;
  • la clonidine;
  • les contraceptifs oraux;
  • les corticostéroïdes (par ex. la dexaméthasone, la fludrocortisone, la prednisolone, la prednisone);
  • le danazol;
  • les décongestionnants (par ex. la pseudoéphédrine);
  • le disopyramide;
  • le dolutégravir;
  • l'épinéphrine;
  • l'évérolimus;
  • le fénofibrate;
  • le gemfibrozil;
  • le glucagon;
  • l'hormonothérapie thyroïdienne substitutive (si vous commencez le traitement ou si vous ajustez votre dose);
  • l'hydroxychloroquine;
  • les inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO; par ex. le moclobémide, la phénelzine, la rasagiline, la sélégiline, la tranylcypromine);
  • les inhibiteurs de la protéase du VIH (par ex. l'atazanavir, l'indinavir, le ritonavir, le saquinavir);
  • les inhibiteurs des protéines kinases (par ex. le céritinib, le nilotinib, le sunitinib);
  • les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS; par ex. le citalopram, la duloxétine, l'escitalopram, la fluoxétine, la paroxétine, la sertraline);
  • le leuprolide;
  • le linézolide;
  • le lithium;
  • les médicaments antiviraux servant au traitement de l'hépatite C (par ex. le lédipasvir, le sofosbuvir, le voxilaprévir);
  • la mifépristone;
  • la niacine;
  • les œstrogènes (par ex. les œstrogènes conjugués, l'œstradiol, l'éthinylœstradiol);
  • la pentoxifylline;
  • la phénytoïne;
  • les progestatifs (par ex. le diénogest, la drospirénone, le lévonorgestrel, la médroxyprogestérone, la noréthindrone, la progestérone);
  • les salicylés (par ex. l'AAS) à des doses dépassant 1,5 mg par jour;
  • le sirolimus;
  • la somatropine;
  • les stéroïdes anabolisants (par ex. la testostérone);
  • le tacrolimus;
  • la terbutaline;
  • le tramadol;
  • la triptoréline;
  • la vilazodone.

Si vous employez l'un de ces agents, consultez votre médecin ou un pharmacien. Dans votre cas, votre médecin pourrait vous demander de :

  • cesser la prise de l'un des médicaments,
  • remplacer l'un des médicaments par un autre,
  • modifier la manière dont vous prenez l'un des médicaments, ou les deux,
  • ne rien changer du tout.

L'interférence d'un médicament avec un autre n'entraîne pas toujours l'interruption de la prise de l'un d'eux. Demandez à votre médecin quelle est la conduite à tenir en cas d'interactions médicamenteuses.

D'autres médicaments que ceux énumérés précédemment peuvent interagir avec ce médicament. Signalez à votre médecin tout ce que vous prenez, qu'il s'agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre et de remèdes à base de plantes médicinales. N'oubliez pas de mentionner tout supplément que vous absorbez. Si vous consommez de la caféine, de la nicotine ou des drogues illicites, vous devriez en avertir votre médecin prescripteur puisque ces substances peuvent modifier l'action de nombreux médicaments.

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