Comment ce médicament agit-il ? Quels sont ses effets ?

La morphine appartient à la classe des médicaments appelés analgésiques narcotiques (les médicaments antidouleur). Ces médicaments antidouleur sont aussi dénommés analgésiques opioïdes. Ce médicament s'utilise pour traiter une intense douleur chronique. Il agit sur le cerveau pour augmenter la tolérance à la douleur.

Les analgésiques à libération prolongée ne doivent être utilisés que si la maîtrise d'une douleur chronique est nécessaire; on ne doit pas les utiliser pour traiter une douleur aiguë ou de courte durée. Votre médecin pourrait prescrire un analgésique supplémentaire pour soulager plus rapidement une douleur aiguë ou un paroxysme de douleur.

Ce médicament est disponible sous divers noms de marque ou sous différentes présentations. Une marque spécifique de ce médicament n'est peut-être pas offerte sous toutes les formes ni avoir été approuvée contre toutes les affections dont il est question ici. En outre, certaines formes de ce médicament pourraient ne pas être utilisées contre toutes les affections mentionnées dans cet article.

Il se pourrait que votre médecin ait suggéré ce médicament contre une affection qui ne figure pas dans cet article d'information sur les médicaments. Si vous n'en avez pas encore discuté avec votre médecin, ou si vous avez des doutes sur les raisons pour lesquelles vous prenez ce médicament, consultez-le. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable.

Ne donnez pas ce médicament à quiconque, même à quelqu'un qui souffre des mêmes symptômes que les vôtres. Ce médicament pourrait nuire aux personnes pour lesquelles il n'a pas été prescrit.

Sous quelles formes ce médicament se présente-t-il ?

10 mg
Chaque capsule de gélatine dure nº 4, à la coiffe et au corps blanc opaque portant la reproduction du logo et les inscriptions « M-Eslon » et « 10 » imprimées en encre bleu marine, contient 10 mg de sulfate de morphine sous forme de microgranules à libération prolongée. Ingrédients non médicinaux : amidon, dispersion polymérique d'éthylcellulose, polyoxyéthylèneglycol, sébacate de dibutyle, sucre et talc; tunique de la capsule : colorant et gélatine. Sans tartrazine.

15 mg
Chaque capsule de gélatine dure nº 4, à la coiffe jaune opaque et au corps transparent, portant la reproduction du logo et les inscriptions « M-Eslon » et « 15 » imprimées en encre noire, contient 15 mg de sulfate de morphine sous forme de microgranules à libération prolongée. Ingrédients non médicinaux : amidon, dispersion polymérique d'éthylcellulose, polyoxyéthylèneglycol, sébacate de dibutyle, sucre et talc; tunique de la capsule : colorant et gélatine. Sans tartrazine.

30 mg
Chaque capsule de gélatine dure nº 4, à la coiffe rose opaque et au corps transparent, portant la reproduction du logo et les inscriptions « M-Eslon » et « 30 » imprimées en encre noire, contient 30 mg de sulfate de morphine sous forme de microgranules à libération prolongée. Ingrédients non médicinaux : amidon, dispersion polymérique d'éthylcellulose, polyéthylèneglycol 400, sébacate de dibutyle, sucre et talc; tunique de la capsule : colorant et gélatine. Sans tartrazine.

60 mg
Chaque capsule de gélatine dure nº 3, à la coiffe orangé opaque et au corps transparent, portant la reproduction du logo et les inscriptions « M-Eslon » et « 60 » imprimées en encre noire, contient 60 mg de sulfate de morphine sous forme de microgranules à libération prolongée. Ingrédients non médicinaux : amidon, dispersion polymérique d'éthylcellulose, polyéthylèneglycol 400, sébacate de dibutyle, sucre et talc; tunique de la capsule : colorant et gélatine. Sans tartrazine.

100 mg
Chaque capsule de gélatine dure nº 2, à la coiffe gris opaque et au corps transparent, portant la reproduction du logo et les inscriptions « M-Eslon » et « 100 » imprimées en encre noire, contient 100 mg de sulfate de morphine sous forme de microgranules à libération prolongée. Ingrédients non médicinaux : amidon, dispersion polymérique d'éthylcellulose, polyéthylèneglycol 400, sébacate de dibutyle, sucre et talc; tunique de la capsule : colorant et gélatine. Sans tartrazine.

200 mg
Chaque capsule de gélatine dure nº 0, à la coiffe rouge opaque et au corps transparent portant la reproduction du logo et les inscriptions « M-Eslon » et « 200 » imprimées en encre noire, contient 200 mg de sulfate de morphine sous forme de microgranules à libération prolongée Ingrédients non médicinaux : amidon, dispersion polymérique d'éthylcellulose, polyéthylèneglycol 400, sébacate de dibutyle, sucre et talc; tunique de la capsule : colorant et gélatine. Sans tartrazine.

Comment doit-on employer ce médicament ?

La dose de morphine à action prolongée varie considérablement en fonction des besoins. La prise des comprimés, ou des capsules, doit avoir lieu régulièrement toutes les 12 ou 24 heures pour obtenir et maintenir le soulagement de la douleur.

Pour que le médicament puisse avoir une action prolongée, les comprimés ou les capsules ne doivent pas être mâchés ni croqués, car cela pourrait très rapidement provoquer une trop grande libération de morphine possiblement fatale. Si vous avez de la difficulté à avaler des comprimés ou des capsules, communiquez avec votre médecin. Vous pouvez probablement ouvrir certaines capsules et saupoudrer leur contenu sur des aliments mous. Ce médicament peut se prendre avec ou sans aliments.

N'augmentez ni la dose ni la durée prescrite de ce médicament.

Avec le temps, ce médicament peut provoquer de la tolérance et une dépendance physique alors que votre corps s'habitue au médicament. Une tolérance se produit lorsqu'une dose qui procurait auparavant un soulagement acceptable de la douleur n'est plus efficace et qu'il est nécessaire d'utiliser des doses plus fortes pour obtenir le même apaisement de la douleur. La dépendance physique résulte de la consommation d'un médicament, et elle se manifeste par un état de manque lorsque sa prise est interrompue brusquement. Si vous absorbez de la morphine régulièrement, et depuis longtemps, discutez avec votre médecin des symptômes de sevrage avant de cesser la prise de ce médicament, car vous pourriez observer un état de manque.

La tolérance et la dépendance physique diffèrent de la toxicomanie. On définit la toxicomanie comme un besoin psychique d'utiliser le médicament pour d'autres raisons que le soulagement de la douleur. Bien qu'il soit possible de faire un usage abusif de ce médicament par suite d'une accoutumance, ce phénomène se produit plus communément pour les personnes qui ont eu un comportement toxicomaniaque à l'égard d'autres substances dans le passé.

Vous pourriez ressentir des symptômes de sevrage si vous cessiez brusquement de prendre ce médicament après en avoir fait un usage à long terme. Si vous prévoyez cesser le médicament, il se peut que votre médecin vous recommande de réduire la dose graduellement pour diminuer l'importance des effets de sevrage.

Plusieurs facteurs peuvent entrer en ligne de compte pour déterminer la dose dont une personne a besoin : son poids, son état de santé et la prise d'autres médicaments. Si votre médecin a recommandé une dose autre que celles indiquées ici, ne modifiez pas la manière de prendre le médicament sans le consulter au préalable.

Il est très important que ce médicament soit pris conformément aux indications de votre médecin. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable et n'augmentez pas votre dose de ce médicament sans avoir consulté votre médecin. Si vous oubliez une dose, prenez le médicament dès que vous constatez l'omission et reprenez la suite du traitement aussitôt que possible. S'il est presque temps de votre prochaine dose, ne vous souciez pas de la dose omise et reprenez le schéma posologique usuel. Si vous omettez plusieurs doses consécutives, communiquez avec votre médecin avant de recommencer à prendre le médicament. N'utilisez pas une double dose pour compenser l'omission d'une dose. Si vous hésitez sur la conduite à tenir après avoir omis une dose, demandez conseil à votre médecin ou à un pharmacien.

Conservez ce médicament à la température ambiante, à l'abri de la lumière et de l'humidité. Gardez-le hors de la portée des enfants.

Ne jetez pas de médicaments dans les eaux usées (par ex. pas dans l'évier ni dans la cuvette des cabinets) ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien comment vous débarrasser des médicaments inutilisés ou périmés.

Dans quels cas ce médicament est-il déconseillé ?

Abstenez-vous d'employer ce médicament dans les circonstances ci-après :

  • un alcoolisme aigu ou la présence de delirium tremens;
  • une allergie à la morphine, aux autres analgésiques narcotiques ou à l'un des ingrédients du médicament;
  • des anomalies du rythme cardiaque;
  • un asthme aigu ou une autre affection obstructive des voies aériennes supérieures;
  • un cœur pulmonaire;
  • la consommation d'alcool ou de médicaments contenant de l'alcool;
  • une dépression importante du système nerveux central (c'est-à-dire, de la sédation);
  • une dépression respiratoire aiguë;
  • une grossesse ou l'allaitement au sein; pendant le travail ou l'accouchement;
  • une obstruction des voies digestives, en particulier un iléus paralytique;
  • la possibilité d'une affection abdominale susceptible de nécessiter une intervention chirurgicale;
  • la présence de psychose causée par l'utilisation de médicaments, de drogues ou d'autres substances chimiques;
  • la présence d'une maladie intermittente ou de courte durée ou d'intensité légère qui peut être traitée avec d'autres médicaments;
  • la prise d'un inhibiteur de la MAO comme la phénelzine ou la tranylcypromine au cours des 14 jours précédents.
  • un traumatisme crânien, une tumeur cérébrale ou une augmentation de la pression intracrânienne ou de la moelle épinière;
  • un trouble convulsif.

Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament ?

Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires. Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu'il est pris à des doses normales. Il peut être léger ou grave, temporaire ou permanent. Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui prennent ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin.

Au moins 1 % des personnes prenant ce médicament ont signalé les effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître d'eux-mêmes avec le temps.

Consultez votre médecin si vous ressentez ces effets secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissaient :

  • un assoupissement;
  • une baisse ou une perte de l'appétit;
  • une baisse de la pression artérielle (par ex. des étourdissements ou une sensation de tête légère en passant de la position couchée ou assise à la position debout);
  • des changements de la libido ou de l'activité sexuelle;
  • de la confusion;
  • une constipation;
  • des démangeaisons;
  • des étourdissements, une sensation de tête légère ou la sensation de perdre connaissance;
  • une fatigue ou une faiblesse inaccoutumée;
  • un faux sentiment de bien-être;
  • des maux de tête;
  • des modifications de la vision;
  • de la nausée;
  • une sécheresse de la bouche;
  • de la sudation;
  • des troubles du sommeil;
  • des vomissements.

La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne recevez pas des soins médicaux.

Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :

  • une apnée du sommeil (une interruption de la respiration durant le sommeil);
  • des battements cardiaques lents, rapides ou forts;
  • une coordination amoindrie;
  • une éruption cutanée;
  • des hallucinations;
  • des signes attribuables à un blocage intestinal (par ex. de la douleur abdominale, une constipation extrême, de la nausée);
  • des symptômes attribuables à une réduction de la fonction des glandes surrénales (par ex. de la nausée, des vomissements, une perte d'appétit, de la faiblesse, de la fatigue, des étourdissements);
  • des symptômes de retrait (par ex. de la nausée, des vomissements, de la diarrhée, de l'anxiété, des frissons, de la froideur et de la moiteur de la peau, des douleurs musculaires, une perte d'appétit, une sudation excessive).

Cessez de prendre le médicament et obtenez immédiatement des soins médicaux s'il se produit une réponse comme :

  • des crises convulsives;
  • des signes attribuables à une dépression respiratoire (une respiration lente, superficielle ou faible);
  • des signes de surdose :
    • une peau moite et froide;
    • de la confusion;
    • des convulsions (crises d'épilepsie);
    • des étourdissements (graves);
    • de la somnolence (grave);
    • une pression artérielle basse;
    • une nervosité ou agitation (grave);
    • une diminution extrême du diamètre de la pupille;
    • des battements cardiaques lents;
    • une respiration lente ou difficile;
    • de la faiblesse (grave);
  • des signes d'une réaction allergique grave (par ex. des crampes abdominales, des difficultés respiratoires, de la nausée et des vomissements ou de l'enflure du visage et de la gorge);
  • des symptômes du syndrome sérotoninergique (par ex. de la confusion, battements de coeur rapides, des hallucinations, un état d'excitation, des tremblements, des frissonnements, des soudaines contractions des muscles, de la sudation).

Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous employez ce médicament.

Existe-t-il d'autres précautions d'emploi ou mises en garde ?

Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez, si vous êtes enceinte ou si vous allaitez et de tout autre fait important au sujet de votre santé. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.

Affections abdominales : la morphine et les autres médicaments narcotiques peuvent rendre le diagnostic des affections abdominales plus difficile où ils peuvent aggraver ces affections. Les personnes dont le transit intestinal est lent peuvent ressentir plus d'effets secondaires à la prise de la morphine à libération prolongée. Si vous avez des problèmes de l'appareil digestif ou de l'estomac, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Alcool et autres médicaments provoquant de la somnolence : ne combinez pas ce médicament avec de l'alcool ou avec d'autres médicaments qui provoquent de la somnolence (par ex. des antidépresseurs, des somnifères, des anxiolytiques), car un effet d'addition de la somnolence ou d'inhibition de la respiration peut se produire et être dangereux et même susceptible de menacer la vie.

Asthme et autres affections respiratoires : la morphine peut causer une augmentation des difficultés respiratoires pour les personnes qui font une crise d'asthme aiguë ou celles qui sont atteintes d'une maladie pulmonaire obstructive chronique (une bronchite chronique, un emphysème) ou d'autres affections qui affectent la respiration. Les personnes qui sont atteintes d'asthme ou d'autres troubles respiratoires devraient discuter avec leur médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur leur affection, de l'influence de leur affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Augmentation de la perception de la douleur : il arrive, rarement, que des personnes prenant de la morphine à libération prolongée ressentent une augmentation inexpliquée de leur douleur ou qu'elles ressentent de la douleur causée par des facteurs qui ne devraient pas normalement provoquer de la douleur. Si vous subissez un type de douleur différent de la douleur chronique qui est traitée par ce médicament, consultez votre médecin. Vous pourriez avoir besoin d'un analgésique différent ou d'une baisse de dose.

Blessures à la tête : la morphine peut causer une augmentation de la pression intracrânienne. Si vous avez subi une blessure à la tête ou si vous êtes atteint d'autres affections qui augmentent votre pression intracrânienne (pression à l'intérieur de la tête), discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Convulsions : la morphine peut aggraver les troubles épileptiques préexistants. Si une tolérance au médicament se produit et si la dose est augmentée bien au-dessus des doses recommandées, des personnes qui n'ont pas d'antécédents de troubles épileptiques pourraient faire des convulsions. Les personnes atteintes de désordres convulsifs devraient discuter avec leur médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur leur affection, de l'influence de leur affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Dépendance et sevrage : l'abus de médicament ne représente pas un problème pour les personnes qui ont besoin de ce médicament pour soulager leurs douleurs. La dépendance physique (le besoin d'absorber des doses à intervalles réguliers pour prévenir les symptômes physiques) a été associée à la prise des analgésiques narcotiques comme la morphine. Des symptômes de sevrage peuvent être ressentis si la dose est considérablement réduite ou suspendue brusquement. Parmi ces symptômes, on retrouve des convulsions, de l'irritabilité, des troubles du sommeil, de l'agitation, des tremblements, une diarrhée, des crampes abdominales, des vomissements, des maux de tête, des crampes musculaires, un état d'anxiété extrême, de la tension, de l'agitation, une sudation excessive et de la confusion. Une diminution progressive de la dose sous surveillance médicale peut aider à prévenir ou à diminuer ces symptômes de sevrage quand l'utilisation de ce médicament n'est plus nécessaire pour le traitement de la douleur.

Désordres des glandes surrénales : il est possible que les personnes prenant des médicaments opioïdes comme la morphine pendant plus d'un mois subissent des symptômes imputables à une réduction de la fonction des glandes surrénales. Ces glandes produisent certaines hormones nécessaires au fonctionnement normal du corps. Si vous subissez de la nausée ou des vomissements, une perte d'appétit et de la fatigue, de la faiblesse ou des étourdissements, consultez votre médecin.

Étourdissements : la morphine et les autres narcotiques peuvent causer une chute de la pression artérielle, ce qui provoque des étourdissements et une démarche instable. Pour réduire la possibilité de graves étourdissements, levez-vous lentement quand vous avez été en position assise ou couchée depuis un certain temps.

Fonction hépatique : les maladies hépatiques ou la diminution de la fonction hépatique peuvent causer l'accumulation de ce médicament dans le corps, ce qui provoque des effets secondaires. Si votre fonction hépatique est réduite ou si vous êtes atteint d'une maladie hépatique, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Fonction rénale : les maladies rénales ou la diminution de la fonction rénale peuvent causer l'accumulation de ce médicament dans le corps, ce qui provoque des effets secondaires. Si votre fonction rénale est réduite ou si vous êtes atteint d'une maladie rénale, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Pancréatite : la morphine peut avoir un effet sur les muscles de vos voies digestives et augmenter votre risque de pancréatite (inflammation du pancréas). Signalez immédiatement à votre médecin tout signe de pancréatite (douleur à la partie supérieure gauche de l'abdomen, douleur au dos, nausée, fièvre, frissons, accélération des battements cardiaques ou enflure de l'abdomen).

Pression artérielle basse : la morphine peut abaisser une tension artérielle normale ou réduire davantage une tension artérielle déjà basse. Si vous subissez des étourdissements importants, en particulier lorsque vous passez de la position assise ou couchée à la position debout, communiquez avec votre médecin.

Respiration : la morphine peut inhiber la respiration, en particulier chez les personnes qui n'ont jamais pris ce médicament. Cela peut représenter une complication grave, possiblement mortelle. L'utilisation de la morphine peut provoquer l'apparition ou l'accentuation de l'apnée du sommeil.

Si vous êtes prédisposé à des difficultés respiratoires comme l'asthme, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique. Gardez ce médicament hors de la portée des enfants, comme tous les autres.

Somnolence ou vigilance réduite : la morphine peut influer sur les capacités mentales ou physiques exigées pour accomplir des activités potentiellement dangereuses comme conduire une voiture ou faire fonctionner des machines. Évitez ces activités jusqu'au moment où vous aurez déterminé les effets de la morphine.

Syndrome sérotoninergique : l'association de morphine avec d'autres médicaments qui agissent sur la sérotonine (par ex. les antidépresseurs tricycliques et les inhibiteurs du recaptage de la sérotonine, médicaments servant au traitement de la dépression). Les symptômes d'une réaction sont, entre autres, une rigidité et des spasmes musculaires, une difficulté à bouger ou une altération de l'état mental – y compris un délire et de l'agitation. Le coma et la mort pourraient également se produire.

Si vous utilisez d'autres médicaments, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Troubles médicaux : la morphine peut causer une augmentation ou une réduction des symptômes de l'évolution d'une affection comme la maladie d'Addison, l'altération de la fonction thyroïdienne, l'hypertrophie de la prostate, une sténose de l'urètre, une réduction de la fonction hypophysaire, une anémie, une malnutrition importante, une colite ulcéreuse à poussées évolutives et une hypothyroïdie (taux faible de la thyroïde). Si vous souffrez de l'une de ces affections, vous devriez discuter avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Utilisation accidentelle : l'ingestion accidentelle ou l'utilisation d'aussi peu qu'une dose de morphine par une personne à qui ce médicament n'est pas destiné peut mener à une surdose fatale. Les enfants sont tout particulièrement à risque. Conservez ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

Grossesse : ce médicament ne devrait pas s'utiliser durant la grossesse à moins que les bienfaits priment les risques. Si une grossesse advient pendant que vous utilisez ce médicament, prenez contact avec votre médecin immédiatement. Les nourrissons nés de personnes qui ont pris de la morphine pendant une période de temps prolongée ou qui sont physiquement dépendantes de la morphine seront également dépendants du médicament et peuvent éprouver des difficultés respiratoires de même que des symptômes de sevrage.

Allaitement : ce médicament est transmis dans le lait maternel et ne doit pas être pris par des personnes qui allaitent leur bébé.

Aînés : les aînés pourraient être plus sensibles aux effets de la morphine et de plus faibles doses pourraient leur suffire.

D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament ?

Il pourrait se produire une interaction entre la morphine à libération prolongée et l'un des agents ci-après :

  • l'abrocitinib;
  • l'acétazolamide;
  • l'aclidinium;
  • les agents antiparkinsoniens (par ex. l'apomorphine, la bromocriptine, l'entacapone, la lévodopa, le pramipexole, le ropinirole, la rotigotine);
  • les agonistes alpha (par ex. la clonidine, le méthyldopa);
  • l'alcool;
  • l'aldesleukine;
  • l'aliskirène;
  • les alphabloquants (par ex. l'alfuzosine, la doxazosine, la tamsulosine);
  • l'amiodarone;
  • les amphétamines (par ex. la dextroamphétamine, la lisdexamfétamine);
  • les analogues de la somatostatine (par ex. la lanréotide, l'octréotide, la pasiréotide);
  • les anesthésiques généraux (les médicaments utilisés pour provoquer un sommeil profond avant une intervention chirurgicale);
  • les antagonistes du calcium (par ex. l'amlodipine, le diltiazem, la nifédipine, le vérapamil);
  • les antibiotiques macrolides (par ex. l'azithromycine, la clarithromycine, l'érythromycine);
  • les anticonvulsivants (par ex. l'acide valproïque, le clobazam, la gabapentine, le lévétiracétam, le pérampanel, la primidone, le rufinamide, le topiramate);
  • les antidépresseurs tricycliques (par ex. l'amitriptyline, la clomipramine, la désipramine, la trimipramine);
  • les antifongiques dont le nom se termine en « azole » (par ex. l'itraconazole, le kétoconazole);
  • les antihistaminiques (par ex. l'azélastine, la cétirizine, la diphenhydramine, la doxylamine, l'hydroxyzine, la loratadine, la rupatadine);
  • les antipsychotiques (par ex. l'aripiprazole, la cariprazine, la chlorpromazine, la clozapine, l'halopéridol, l'olanzapine, la quétiapine, la rispéridone);
  • l'atropine;
  • les autres analgésiques narcotiques (par ex. la codéine, le fentanyl, la mépéridine, l'oxycodone, le tapentadol, le tramadol);
  • les barbituriques (par ex. le butalbital, le phénobarbital);
  • les benzodiazépines (par ex. l'alprazolam, le diazépam, le lorazépam);
  • la benztropine;
  • les bêtabloquants (par ex. l'aténolol, le carvédilol, le labétalol, le métoprolol, le propranolol, le sotalol);
  • le bleu de méthylène;
  • les bloqueurs des récepteurs de l'angiotensine (par ex. le candésartan, l'irbésartan, le losartan);
  • le bortézomib;
  • la brimonidine;
  • la buprénorphine;
  • le butorphanol;
  • le cannabis;
  • le clidinium;
  • le cobicistat;
  • la cyclosporine (systémique);
  • la darifénacine;
  • les dérivés nitrés (par ex. la nitroglycérine, le dinitrate d'isosorbide, le mononitrate d'isosorbide);
  • la desmopressine;
  • le diazoxide;
  • le dimenhydrinate;
  • le diphénoxylate;
  • le disopyramide;
  • les diurétiques (pilules pour éliminer l'eau; par ex. le furosémide, l'hydrochlorothiazide, le triamtérène);
  • le dompéridone;
  • la dronédarone;
  • l'éfavirenz;
  • l'élagolix;
  • l'éliglustat;
  • l'éluxadoline;
  • l'enzalutamide;
  • l'éplérénone;
  • l'eskétamine;
  • le fer-saccharose;
  • la fésotérodine;
  • la flibansérine;
  • la flunarizine;
  • le glycopyrrolate;
  • l'huile de graine de lin;
  • l'hydralazine;
  • l'hydrate de chloral;
  • les inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine ou IECA (le captopril, l'énalapril, le ramipril);
  • les inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO; par ex. le moclobémide, la phénelzine, la rasagiline, la sélégiline, la tranylcypromine) pris au cours des 14 jours précédents;
  • les inhibiteurs de la phosphodiestérase-5 (par ex. le sildénafil, le tadalafil, le vardénafil);
  • les inhibiteurs des protéines kinases (par ex. le lapatinib, le nératinib, le tucatinib);
  • les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS; par ex. le citalopram, la fluoxétine, la paroxétine, la sertraline, la vortioxétine);
  • les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine-noradrénaline ou ISRN (par ex. la desvenlafaxine, la duloxétine, la venlafaxine);
  • l'ipratropium;
  • le kava;
  • le kétotifène;
  • le lemborexant;
  • le linézolide;
  • le lithium;
  • les médicaments antiplaquettaires (par ex. le clopidogrel, la pentoxifylline, le prasugrel, le ticagrélor);
  • les médicaments antiviraux servant au traitement de l'hépatite C (par ex. le glécaprévir, le lédipasvir, le velpatasvir);
  • la méthadone;
  • le méthazolamide;
  • la métoclopramide;
  • la mifépristone;
  • la mirtazapine;
  • le nabilone;
  • la naltrexone;
  • le nirmatrelvir;
  • l'obinutuzumab;
  • l'olopatadine;
  • l'oxybate de sodium;
  • l'oxybutynine;
  • le pegvisomant;
  • la pentoxifylline;
  • le pizotifène;
  • la pomalidomide;
  • les potentialisateurs du régulateur de la perméabilité transmembranaire de la fibrose kystique (par ex. l'éléxacaftor, l'ivacaftor, le lumacaftor, le tézacaftor);
  • le prasugrel;
  • la prégabaline;
  • la propafénone;
  • la propivérine;
  • le prucalopride;
  • la quinine;
  • la ranolazine;
  • les relaxants musculaires (par ex. le baclofène, la cyclobenzaprine, le méthocarbamol, l'orphénadrine);
  • la rifampine;
  • le riociguat;
  • le ritonavir;
  • le sacubitril;
  • la scopolamine;
  • la solifénacine;
  • la spironolactone;
  • la tétrabénazine;
  • la thalidomide;
  • le ticagrélor;
  • la tizanidine;
  • la toltérodine;
  • la trazodone;
  • la trétinoïne;
  • le trihexyphénidyl;
  • le trospium;
  • le tryptophane;
  • l'uméclidinium;
  • la valériane;
  • la vilazodone;
  • le zolpidem;
  • la zopiclone.

Si vous prenez un médicament qui a un effet sédatif, parlez-en à votre médecin ou à un pharmacien. Dans votre cas, votre médecin pourrait vous demander de :

  • cesser la prise de l'un des médicaments;
  • remplacer l'un des médicaments par un autre;
  • modifier la manière dont vous prenez l'un des médicaments, ou les deux;
  • ne rien changer du tout.

L'interférence d'un médicament avec un autre n'entraîne pas toujours l'interruption de la prise de l'un d'eux. Dans bien des cas, les interactions sont voulues ou font l'objet d'un suivi minutieux. Demandez à votre médecin quelle est la conduite à tenir en cas d'interactions médicamenteuses.

D'autres médicaments que ceux énumérés précédemment peuvent interagir avec ce médicament. Signalez à votre médecin tout ce que vous prenez, qu'il s'agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre et de remèdes à base de plantes médicinales. N'oubliez pas de mentionner tout supplément que vous absorbez. Si vous consommez de la caféine, de l'alcool, de la nicotine ou des drogues illicites, vous devriez en avertir votre médecin prescripteur puisque ces substances peuvent modifier l'action de nombreux médicaments.

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