Comment ce médicament agit-il ? Quels sont ses effets ?

La rispéridone appartient au groupe de médicaments appelés agents antipsychotiques. Ces médicaments s'utilisent pour traiter la schizophrénie. La schizophrénie peut provoquer des symptômes comme des hallucinations (par ex. l'illusion d'entendre, de voir ou de sentir quelque chose qui n'existe pas réellement), du délire, une méfiance inusitée et un repliement affectif. Il se peut également que les personnes atteintes de cette affection se sentent déprimées, anxieuses ou tendues.

On pense que les médicaments comme la rispéridone agissent en corrigeant la fonction des voies nerveuses dans certaines zones du cerveau.

Ce médicament est disponible sous divers noms de marque ou sous différentes présentations. Une marque spécifique de ce médicament n'est peut-être pas offerte sous toutes les formes ni avoir été approuvée contre toutes les affections dont il est question ici. En outre, certaines formes de ce médicament pourraient ne pas être utilisées contre toutes les affections mentionnées dans cet article.

Il se pourrait que votre médecin ait suggéré ce médicament contre une affection qui ne figure pas dans cet article d'information sur les médicaments. Si vous n'en avez pas encore discuté avec votre médecin, ou si vous avez des doutes sur les raisons pour lesquelles vous prenez ce médicament, consultez-le. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable.

Ne donnez pas ce médicament à quiconque, même à quelqu'un qui souffre des mêmes symptômes que les vôtres. Ce médicament pourrait nuire aux personnes pour lesquelles il n'a pas été prescrit.

Sous quelles formes ce médicament se présente-t-il ?

0,25 mg
Chaque comprimé pelliculé, jaune, biconvexe, en forme de caplet portant les inscriptions « R 0.25 » sur un côté et « I » sur l'autre contient 0,25 mg de rispéridone. Ingrédients non médicinaux : oxyde de fer jaune, lactose monohydraté, cellulose microcristalline, amidon de maïs, amidon prégélifié, laurylsulfate de sodium, dioxyde de silice colloïdale, stéarate de magnésium, hydroxypropylméthylcellulose, talc purifié, dioxyde de titane et polyéthylèneglycol.

0,5 mg
Chaque comprimé pelliculé, rouge, biconvexe, en forme de caplet portant l'inscription « 0.5 » sur un côté et un trait sécable sur l'autre contient 0,5 mg de rispéridone. Ingrédients non médicinaux : oxyde de fer rouge, lactose monohydraté, cellulose microcristalline, amidon de maïs, amidon prégélifié, laurylsulfate de sodium, dioxyde de silice colloïdale, stéarate de magnésium, hydroxypropylméthylcellulose, talc purifié, dioxyde de titane et polyéthylèneglycol.

1 mg
Chaque comprimé pelliculé, blanc, biconvexe en forme de caplet portant l'inscription « 1 » sur un côté et un trait sécable sur l'autre contient 1 mg de rispéridone. Ingrédients non médicinaux : lactose monohydraté, cellulose microcristalline, amidon de maïs, amidon prégélatinisé, laurylsulfate de sodium, dioxyde de silice colloïdale, stéarate de magnésium, hydroxypropylméthylcellulose, talc purifié, dioxyde de titane et polyéthylèneglycol.

2 mg
Chaque comprimé pelliculé, orange, biconvexe, en forme de caplet portant l'inscription « 2 » sur un côté et un trait sécable sur l'autre contient 2 mg de rispéridone. Ingrédients non médicinaux : lactose monohydraté, cellulose microcristalline, amidon de maïs, amidon prégélatinisé, laurylsulfate de sodium, dioxyde de silice colloïdale, stéarate de magnésium, hydroxypropylméthylcellulose, talc purifié, jaune soleil, dioxyde de titane et polyéthylèneglycol.

3 mg
Chaque comprimé pelliculé, jaune, biconvexe, en forme de caplet portant l'inscription « 3 » sur un côté et un trait sécable sur l'autre contient 3 mg de rispéridone. Ingrédients non médicinaux : lactose monohydraté, cellulose microcristalline, amidon de maïs, amidon prégélatinisé, laurylsulfate de sodium, dioxyde de silice colloïdale, stéarate de magnésium, hydroxypropylméthylcellulose, talc purifié, jaune de quinolé, dioxyde de titane et polyéthylèneglycol.

4 mg
Chaque comprimé pelliculé, vert, biconvexe, en forme de caplet portant l'inscription « 4 » sur un côté et un trait sécable sur l'autre contient 4 mg de rispéridone. Ingrédients non médicinaux : lactose monohydraté, cellulose microcristalline, amidon de maïs, amidon prégélatinisé, laurylsulfate de sodium, dioxyde de silice colloïdale, stéarate de magnésium, hydroxypropylméthylcellulose, talc purifié, jaune de quinolé, carmin d'indigo, dioxyde de titane et polyéthylèneglycol.

Comment doit-on employer ce médicament ?

La dose de rispéridone varie selon les besoins et l'affection traitée.

Pour les adultes atteints de schizophrénie, la dose quotidienne usuelle de départ est 1 mg ou 2 mg (pris 1 ou 2 fois par jour) et elle est augmentée très progressivement au cours de plusieurs jours jusqu'à ce qu'elle atteigne 4 mg ou 6 mg par jour. Des doses plus faibles sont souvent utilisées pour les personnes atteintes d'une pression artérielle basse, de problèmes rénaux ou d'une maladie du foie. L'innocuité de la rispéridone n'a pas été établie au-delà d'une dose quotidienne maximale de 16 mg (8 mg donnés 2 fois par jour). On ne doit pas prendre plus de 8 mg en une seule dose.

Pour les aînés atteints de schizophrénie, la dose est habituellement 0,25 mg pris 2 fois par jour pour constituer une dose quotidienne maximale de 3 mg.

Pour les problèmes comportementaux chez les personnes atteintes d'une démence sévère de type Alzheimer, la dose initiale habituelle est de 0,25 mg deux fois par jour. La dose est augmentée progressivement tous les 2 à 4 jours jusqu'à ce qu'elle atteigne 1 mg par jour (0.5 mg donnés 2 fois par jour). La dose peut être augmentée progressivement jusqu'à ce qu'elle atteigne 2 mg par jour (1 mg donnés 2 fois par jour).

Pour les adultes atteints de manie associée avec le trouble bipolaire, la dose de départ quotidienne de rispéridone devrait être 2 mg ou 3 mg pris 1 fois par jour. Cette dose peut être augmentée jusqu'à ce qu'elle atteigne 6 mg par jour.

Plusieurs facteurs peuvent entrer en ligne de compte pour déterminer la dose dont une personne a besoin : son poids, son état de santé et la prise d'autres médicaments. Si votre médecin a recommandé une dose autre que celles indiquées ici, ne modifiez pas la manière de prendre le médicament sans le consulter au préalable.

La rispéridone peut être prise avec ou sans aliments. Avalez les comprimés avec un peu d'eau ou un autre liquide.

Mesurez la solution orale en utilisant la pipette/seringue fournie avec le médicament. Cela donne une mesure plus précise que les cuillères à thé régulières. Mélangez le médicament à 100 mL d'eau, de café, de jus d'orange ou de lait à faible teneur en gras. On ne doit pas le prendre avec du cola ou du thé.

Il est important d'utiliser ce médicament conformément aux indications de votre médecin. Si vous oubliez une dose, prenez le médicament dès que vous constatez l'omission et reprenez la suite du traitement aussitôt que possible. S'il est presque temps de votre prochaine dose, ne vous souciez pas de la dose omise et reprenez le schéma posologique usuel. N'utilisez pas une double dose pour compenser l'omission d'une dose. Si vous hésitez sur la conduite à tenir après avoir omis une dose, demandez conseil à votre médecin ou à un pharmacien.

Conservez la rispéridone à la température ambiante, dans un endroit sec (pas la salle de bain), à l'abri de la lumière et hors de la portée des enfants.

Ne jetez pas de médicaments dans les eaux usées (par ex. pas dans l'évier ni dans la cuvette des cabinets) ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien comment vous débarrasser des médicaments inutilisés ou périmés.

Dans quels cas ce médicament est-il déconseillé ?

Quiconque étant allergique à la rispéridone, ou à l'un des ingrédients du médicament, ne devrait pas l'utiliser.

Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament ?

Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires. Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu'il est pris à des doses normales. Il peut être léger ou grave, temporaire ou permanent. Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui prennent ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin.

Au moins 1 % des personnes prenant ce médicament ont signalé les effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître d'eux-mêmes avec le temps.

Consultez votre médecin si vous ressentez ces effets secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissaient :

  • de l'agitation;
  • un assoupissement;
  • de la constipation;
  • des douleurs dorsales;
  • de la fatigue inhabituelle;
  • des fluctuations du poids corporel;
  • une irritation oculaire;
  • des légères réactions au site d'injection (par ex. la douleur, une démangeaison, une enflure);
  • des spasmes musculaires ou une rigidité musculaire.

La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne consultez pas votre médecin ou si vous ne recevez pas des soins médicaux.

Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :

  • de l'anxiété;
  • une augmentation des taux de cholestérol sanguins;
  • des désordres du mouvement (par ex. des contractions et des spasmes musculaires continus; une lenteur des mouvements; des mouvements irréguliers et saccadés, des tremblements, une incapacité à bouger les yeux, une augmentation des clignements des yeux, un gonflement des joues, une démarche traînante, des contractions musculaires subites, des spasmes ou des mouvements anormaux du visage, du cou ou du corps, de la rigidité musculaire);
  • une difficulté à parler ou à avaler;
  • une éruption cutanée;
  • des étourdissements, plus particulièrement en se levant après avoir été en position assise ou couchée;
  • une incapacité de bouger ou de répondre alors que vous êtes éveillé;
  • une infection des poumons (pneumonie; par ex. une fièvre ou des frissons, un essoufflement, de la fatigue, un douleur thoracique, une toux);
  • une infection des voies urinaires (par ex. de la douleur à la miction, une augmentation de la fréquence des mictions, une douleur au flanc ou à la partie inférieure du dos);
  • des mouvements de torsion du corps;
  • des mouvements lents;
  • une perte subite de la vue;
  • des réactions importantes au site d'injection (par ex. des ecchymoses, des plaies, de l'infection ou des bosses importantes sous la peau);
  • des signes attribuables à des lésions musculaires (par ex. de la douleur ou de la sensibilité musculaire inexpliquée ou de la faiblesse ou l'apparence brunâtre ou décolorée de l'urine);
  • des signes de troubles hépatiques (par ex. de la nausée, des vomissements, de la diarrhée, une perte de l'appétit, une perte de poids, le jaunissement de la peau ou du blanc des yeux, une urine sombre, des selles claires);
  • des signes d'infection (symptômes pouvant comprendre une fièvre ou des frissons, une diarrhée grave, un essoufflement, des étourdissements prolongés, un mal de tête, une raideur du cou, une perte de poids ou un abattement);
  • des signes d'un désordre de la coagulation (par ex. un saignement du nez inaccoutumé, des ecchymoses, du sang dans l'urine, une toux avec expectoration sanglante, un saignement des gencives, des coupures qui n'arrêtent pas de saigner);
  • des symptômes d'un caillot de sang (par ex. une enflure, de la douleur et de la rougeur au bras ou dans une jambe; une douleur thoracique subite, de la difficulté à respirer ou des battements cardiaques très forts);
  • des symptômes d'un taux de sucre sanguin élevé (par ex. des émissions de l'urine fréquentes, une soif accrue, un appétit excessif, une perte de poids inexpliquée, des plaies qui cicatrisent mal, des infections, une haleine fruitée);
  • des symptômes semblables à ceux de la grippe (par ex. un manque soudain d'énergie, de la fièvre, de la toux, des maux de gorge);
  • des tremblements.

Cessez de prendre le médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux s'il se produit une réponse comme :

  • des crises convulsives;
  • une érection qui dure plus de 4 heures sans stimulation sexuelle;
  • des signes attribuables à une cétoacidose diabétique (par ex. des difficultés respiratoires, une soif extrême, des vomissements, de la nausée, une perte d'appétit, de la confusion, une fatigue inusitée);
  • des signes attribuables au syndrome malin des neuroleptiques (par ex. de la confusion, une vigilance réduite, une forte fièvre ou une raideur musculaire);
  • des signes d'un accident vasculaire cérébral :
    • l'apparition brusque d'une faiblesse ou d'un engourdissement dans le visage, les bras ou les jambes (souvent sur un seul côté du corps);
    • la confusion;
    • des perturbations de la parole;
    • des problèmes de la vue;
    • des problèmes d'équilibre ou des étourdissements;
    • des soudains et violents maux de tête sans cause apparente;
  • des signes d'une grave réaction cutanée comme des cloques, une desquamation, une éruption cutanée recouvrant une grande région du corps, une éruption cutanée qui s'étend rapidement ou une éruption cutanée accompagnée d'une fièvre ou d'une gêne;
  • des symptômes d'inflammation du pancréas :
    • une douleur abdominale intense;
    • une fièvre;
    • des nausées et des vomissements;
  • des symptômes d'une grave réaction allergique comme de l'urticaire, une démangeaison, une difficulté respiratoire, une boursouflure du visage, une enflure de la bouche, de la langue ou de la gorge.

Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous employez ce médicament.

Existe-t-il d'autres précautions d'emploi ou mises en garde ?

Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez, si vous êtes enceinte ou si vous allaitez et de tout autre fait important au sujet de votre santé. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.

Caillots de sang : ce médicament peut accroître le risque de formation de caillots de sang qui causeraient une réduction du flot sanguin aux organes ou aux extrémités.

Si vous avez des antécédents de coagulation, informez-en votre médecin, car vous pourriez courir un risque accru d'avoir des problèmes liés à des caillots de sang comme une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral ou des caillots dans les veines profondes d'une jambe. Si vous ressentez des symptômes comme une douleur vive et une enflure de la jambe, de la difficulté à respirer, une douleur thoracique, une vue brouillée ou de la difficulté à parler, communiquez immédiatement avec votre médecin.

Cholestérol : la rispéridone peut faire augmenter le taux de cholestérol sanguin. Si vous êtes à risque d'avoir un taux élevé de cholestérol sanguin ou si votre taux de cholestérol est déjà élevé avant le début du traitement par l'olanzapine, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Comportement suicidaire ou automutilation : les personnes qui prennent ce médicament peuvent se sentir agitées ou désirer se faire du mal ou faire du mal à autrui. Si vous ressentez ces effets secondaires ou s'il vous semble qu'ils touchent un membre de votre famille qui emploie ce médicament, prenez contact avec votre médecin immédiatement. Pendant que vous prenez ce médicament, votre médecin doit vous suivre de près pour détecter des changements émotionnels et comportementaux.

Contrôle de la température corporelle : l'utilisation de la rispéridone peut provoquer des modifications de la température corporelle. Si vous prenez ce médicament, vous devez faire preuve de prudence lorsqu'il vous est possible d'être exposé à des extrêmes de température, lorsque vous faites de l'exercice vigoureux, lorsque vous êtes déshydraté et quand vous prenez des médicaments anticholinergiques. Demandez à votre médecin comment prévenir les problèmes associés au contrôle de la température corporelle.

Convulsions : la rispéridone peut accroître le risque de convulsions, en particulier pour les personnes qui ont eu des convulsions par le passé. Si vous souffrez de crises convulsives ou si vous avez des antécédents de crises convulsives, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, comment votre affection pourrait influer sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Diabète : la rispéridone peut provoquer une élévation du taux de sucre sanguin (et la perte de la maîtrise du glucose) ainsi qu'un changement de la tolérance au glucose. Les personnes atteintes de diabète pourraient se trouver dans l'obligation de surveiller leur taux de sucre plus fréquemment lorsqu'elles prennent ce médicament.

Si vous êtes une personne atteinte de diabète ou présentant des facteurs de risque de diabète, discutez avec votre médecin pour savoir quels effets ce médicament pourrait avoir sur votre état pathologique, et en retour quels effets votre état pathologique pourrait avoir sur la dose et l'efficacité de ce médicament; demandez aussi si une surveillance médicale spécifique s'impose.

Dyskinésie tardive (DT) : les personnes qui prennent certains médicaments antipsychotiques pourraient observer l'apparition de la DT, un syndrome caractérisé par des mouvements involontaires répétitifs et parfois irréversibles des muscles du visage et de la langue. Bien que les aînés, et surtout les femmes, soient plus susceptibles à la DT, il est impossible de prédire qui en sera atteint. Le risque de contracter la DT augmente avec les doses et la durée du traitement. Si les signes et symptômes du DT apparaissent durant le traitement avec rispéridone, communiquez avec votre médecin aussitôt que possible.

Faible nombre de globules blancs : la rispéridone peut provoquer une réduction du nombre de globules blancs. Cela réduit la capacité de votre corps à se défendre contre les infections. Si vous avez des antécédents de baisse du nombre de globules blancs ou si vous prenez des médicaments (par ex. de la chimiothérapie) susceptibles de réduire le nombre de globules blancs, assurez-vous de ne pas faire de fièvre et de ne pas présenter de signes d'infection et consultez un médecin si vous subissez des symptômes attribuables à une telle affection.

Gain de poids : des personnes qui ont poursuivi un traitement de longue durée par ce médicament ont observé un gain de poids (en moyenne 2,3 kg).

Maladie de Parkinson : la rispéridone peut causer une détérioration de la santé des personnes atteintes de la maladie de Parkinson. La maladie de Parkinson peut également augmenter le risque de subir le syndrome malin des neuroleptiques (SMN). En cas de maladie de Parkinson, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Maladies cardiaques : si vous êtes atteint d'une affection cardiaque comme l'angine, ou l'insuffisance cardiaque, si vos battements cardiaques sont irréguliers ou si vous avez déjà subi une crise cardiaque, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Pression artérielle basse : la rispéridone peut causer une baisse de la pression artérielle quand vous passez de la position assise ou couchée à la position debout; elle peut aussi provoquer une accélération du rythme cardiaque, surtout durant les quelques semaines qui suivent l'amorce du traitement. Si vous avez des étourdissements ou si vous éprouvez une sensation de tête légère ou de battements plus rapides du pouls et que ce phénomène ne disparaît pas après quelques minutes, appelez votre médecin. Étant donné que ce médicament peut causer des étourdissements ou une sensation de tête légère, ne vous levez pas trop rapidement après avoir été en position assise ou couchée pendant un certain temps.

Problèmes du foie : une réduction de la fonction hépatique peut provoquer une augmentation des réactions indésirables. En cas de troubles hépatiques, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Problèmes rénaux : une réduction de la fonction rénale ou la présence d'une maladie rénale peut causer l'accumulation de ce médicament dans l'organisme, provoquant ainsi des effets secondaires. En cas d'atteintes rénales, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Rythme cardiaque : on a associé la rispéridone à des changements du rythme cardiaque normal, notamment une irrégularité des battements cardiaques appelée prolongation du segment QT. Cette prolongation est un trouble grave qui met la vie en danger et peut causer un évanouissement, des convulsions et la mort subite. Si vous êtes prédisposé à des problèmes du rythme cardiaque (par ex. si vous êtes atteint d'insuffisance cardiaque, si vous faites de l'angine, ou si vos taux de potassium ou de magnésium sont peu élevés), discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Somnolence ou vigilance réduite : la rispéridone peut interférer avec des activités qui demandent de la vivacité d'esprit. Les personnes qui emploient ce médicament devraient éviter de conduire un véhicule ou de faire fonctionner des machines jusqu'au moment où elles auront déterminé l'effet de ce médicament sur leurs capacités de réaction mentale.

Syndrome d'hypersensibilité : dans certains rares cas, une réaction allergique importante appelée syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse (syndrome DRESS) peut se produire. Cette réaction peut se manifester par de la fièvre, une enflure des ganglions lymphatiques, un jaunissement de la peau ou des yeux et des symptômes apparentés à ceux de la grippe accompagnés d'une éruption cutanée ou d'ampoules. Demandez immédiatement des soins médicaux en cas de symptômes semblables à une réaction allergique grave. Si vous remarquez des symptômes inusités, communiquez avec votre médecin.

Syndrome malin des neuroleptiques (SMN) : la rispéridone, comme les autres médicaments antipsychotiques, peut provoquer un syndrome potentiellement mortel connu sous le nom de syndrome malin des neuroleptiques (SMN). Si les symptômes du SMN apparaissent, demandez immédiatement des soins médicaux. Les symptômes comportent une forte fièvre, une raideur musculaire, de la confusion ou une perte de connaissance, de la sudation, des battements de cœur accélérés ou irréguliers, et une syncope.

Grossesse : l'innocuité de la rispéridone durant une grossesse n'a pas été établie. La rispéridone ne devrait pas s'utiliser durant la grossesse, à moins que les bienfaits espérés priment les risques possibles. Si une grossesse advient pendant que vous utilisez la rispéridone, prenez contact avec votre médecin immédiatement.

Allaitement : la rispéridone passe dans le lait maternel. L'allaitement maternel n'est pas recommandé pendant que vous recevez la rispéridone.

Enfants et adolescents : ni l'innocuité ni l'efficacité de la rispéridone n'a été établie en ce qui concerne les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans.

Aînés : lorsqu'on a mené les études sur ce médicament, on n'a pas inclus d'adultes de plus de 65 ans. Lors de l'utilisation d'autres présentations de ce médicament, il semble y avoir un risque accru d'accidents vasculaires cérébraux, de crises cardiaques et d'autres effets secondaires graves. Discutez avec votre médecin des risques et des bienfaits de ce médicament.

D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament ?

Il pourrait se produire une interaction entre la rispéridone par injection à libération prolongée et l'un des médicaments ci-après :

  • l'acétate d'abiratérone;
  • l'aclidinium;
  • les agents antiparkinsoniens (par ex. l'amantadine, l'apomorphine, la bromocriptine, la lévodopa, le pramipexole, le ropinirole, la rotigotine);
  • les agonistes alpha (par ex. la clonidine, le méthyldopa);
  • l'alcool;
  • l'aliskirène;
  • les alphabloquants (par ex. la doxazosine, la tamsulosine, la térazosine);
  • les amphétamines (par ex. la dextroamphétamine, la lisdexamfétamine);
  • les anesthésiques généraux (les médicaments utilisés pour provoquer un sommeil profond avant une intervention chirurgicale);
  • les antagonistes du calcium (par ex. l'amlodipine, le diltiazem, la nifédipine, le vérapamil);
  • les antiarythmiques (par ex. l'amiodarone, le dipyridamole, le disopyramide, le dronédarone, la flecaïnide, la procaïnamide);
  • les antibiotiques de la famille des quinolones (par ex. la lévofloxacine, la moxifloxacine);
  • les antibiotiques macrolides (par ex. l'azithromycine, la clarithromycine, l'érythromycine);
  • les anticonvulsivants (par ex. l'acide valproïque, la carbamazépine, le clobazam, le lévétiracétam, le phénobarbital, la phénytoïne, la primidone, le rufinamide, le topiramate);
  • les antidépresseurs tricycliques (par ex. l'amitriptyline, la clomipramine, la désipramine, la trimipramine);
  • les antidiabétiques (par ex. l'acarbose, la canagliflozine, le gliclazide, l'insuline, la liraglutide, la metformine, la sitagliptine);
  • les antifongiques dont le nom se termine en « azole » (par ex. le fluconazole, l'itraconazole, le kétoconazole, le voriconazole);
  • les antihistaminiques (par ex. l'azélastine, la cétirizine, la diphenhydramine, la doxylamine, l'hydroxyzine, la loratadine, la rupatadine);
  • les antipsychotiques (par ex. la cariprazine, la chlorpromazine, la clozapine, l'halopéridol, l'olanzapine, la quétiapine);
  • l'apalutamide;
  • l'atropine;
  • les barbituriques (par ex. le butalbital, le phénobarbital);
  • les benzodiazépines (par ex. l'alprazolam, le clonazépam, le diazépam, le lorazépam);
  • la benztropine;
  • les bêtabloquants (par ex. l'aténolol, le propranolol, le sotalol);
  • les bloqueurs des récepteurs de l'angiotensine (par ex. le candésartan, l'irbésartan, le losartan);
  • la brimonidine;
  • la buprénorphine;
  • le bupropion;
  • le butorphanol;
  • la cabergoline;
  • la caféine;
  • le cannabis;
  • la capécitabine;
  • le carvédilol;
  • certains inhibiteurs de la protéase du VIH (par ex. l'atazanavir, le darunavir, le lopinavir, le ritonavir, le tipranavir);
  • le cinacalcet;
  • le clidinium;
  • le cobicistat;
  • le conivaptan;
  • la cyclosporine;
  • le dantrolène;
  • la darifénacine;
  • les dérivés nitrés (par ex. la nitroglycérine, le dinitrate d'isosorbide);
  • le dimenhydrinate;
  • le diphénoxylate;
  • les diurétiques (pilules pour éliminer l'eau; par ex. le furosémide, l'hydrochlorothiazide, l'indapamide, le triamtérène);
  • le dompéridone;
  • l'éfavirenz;
  • l'éliglustat;
  • l'éluxadoline;
  • l'entacapone;
  • l'enzalutamide;
  • l'éplérénone;
  • l'eskétamine;
  • l'étravirine;
  • la fésotérodine;
  • la flibansérine;
  • la flunarizine;
  • le glucagon;
  • le glycopyrrolate;
  • la guanfacine;
  • l'hydralazine;
  • l'hydrate de chloral;
  • les inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine ou IECA (le captopril, l'énalapril, le ramipril);
  • les inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO; par ex. le moclobémide, la phénelzine, la rasagiline, la sélégiline, la tranylcypromine);
  • les inhibiteurs des cholinestérases (par ex. le donépézil, la galantamine, la néostigmine, la pyridostigmine, la rivastigmine);
  • les inhibiteurs des protéines kinases (par ex. le crizotinib, le dasatinib, le nilotinib, le sunitinib);
  • les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS; par ex. le citalopram, la fluoxétine, la paroxétine, la sertraline, la vortioxétine);
  • les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine-noradrénaline ou ISRN (par ex. la desvenlafaxine, la duloxétine, la venlafaxine);
  • l'ipratropium;
  • le kava;
  • le kétotifène;
  • le lemborexant;
  • le linézolide;
  • le lithium;
  • les médicaments antiviraux servant au traitement de l'hépatite C (par ex. le glécaprévir, le lédipasvir, le velpatasvir);
  • la méthadone;
  • le méthylphénidate;
  • la métoclopramide;
  • la mifépristone;
  • le millepertuis;
  • la minocycline;
  • le mirabégron;
  • la mirtazapine;
  • le modafinil;
  • le nabilone;
  • les narcotiques analgésiques (par ex. la codéine, le fentanyl, la morphine, l'oxycodone, le tapentadol, le tramadol);
  • le nirmatrelvir et le ritonavir;
  • l'olopatadine;
  • l'ondansétron;
  • l'oxybutynine;
  • le peginterféron alfa-2b;
  • le pérampanel;
  • le phosphate de sodium;
  • la pomalidomide;
  • les potentialisateurs du régulateur de la perméabilité transmembranaire de la fibrose kystique (par ex. l'ivacaftor, le lumacaftor, le tézacaftor);
  • la prégabaline;
  • la propivérine;
  • le prucalopride;
  • la quinine;
  • les relaxants musculaires (par ex. le baclofène, la cyclobenzaprine, le méthocarbamol, l'orphénadrine);
  • la rifabutine;
  • la rifampine;
  • le riociguat;
  • le sacubitril;
  • la solifénacine;
  • la spironolactone;
  • les suppléments de potassium;
  • la terbinafine;
  • la terbutaline;
  • la tétrabénazine;
  • la thalidomide;
  • les théophyllines (par ex. l'aminophylline, la théophylline);
  • le tiotropium;
  • la tizanidine;
  • la toltérodine;
  • la toxine botulinique;
  • la trazodone;
  • la trétinoïne;
  • le trospium;
  • le tryptophane;
  • l'uméclidinium;
  • le zolpidem;
  • la zopiclone.

Si vous prenez l'un de ces médicaments, consultez votre médecin ou un pharmacien. Dans votre cas, votre médecin pourrait vous demander de :

  • cesser la prise de l'un des médicaments;
  • remplacer l'un des médicaments par un autre;
  • modifier la manière dont vous prenez l'un des médicaments, ou les deux;
  • ne rien changer du tout.

L'interférence d'un médicament avec un autre n'entraîne pas toujours l'interruption de la prise de l'un d'eux. Demandez à votre médecin quelle est la conduite à tenir en cas d'interactions médicamenteuses.

D'autres médicaments que ceux énumérés précédemment peuvent interagir avec ce médicament. Signalez à votre médecin tout ce que vous prenez, qu'il s'agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre et de remèdes à base de plantes médicinales. N'oubliez pas de mentionner tout supplément que vous absorbez. Si vous consommez de la caféine, de l'alcool, de la nicotine ou des drogues illicites, vous devriez en avertir votre médecin prescripteur puisque ces substances peuvent modifier l'action de nombreux médicaments.

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