Comment ce médicament agit-il ? Quels sont ses effets ?

Le ritonavir appartient à la classe de médicaments antirétroviraux appelés inhibiteurs de la protéase (IP). On utilise le ritonavir en combinaison avec d'autres médicaments contre le VIH pour traiter l'infection causée par le virus du syndrome immunodéficitaire acquis (SIDA) chez les adultes et les enfants âgés de plus de 2 ans. L'infection à VIH détruit les cellules CD4 (T) qui sont importantes pour le système immunitaire. Le système immunitaire aide à combattre les infections.

Le ritonavir agit en bloquant l'action de la protéase, une enzyme dont le virus a besoin pour se multiplier. Le ritonavir ne guérit pas les patients du SIDA et il ne les empêche pas de transmettre cette maladie à d'autres personnes. Il ralentit la croissance ou la reproduction du VIH lorsqu'il est administré en association avec d'autres médicaments et semble freiner la destruction du système immunitaire. Cette action peut contribuer à retarder le développement des troubles associés au SIDA ou à l'infection par VIH.

Il se pourrait que votre médecin ait suggéré ce médicament contre une affection qui ne figure pas dans cet article d'information sur les médicaments. En outre, certaines formes de ce médicament pourraient ne pas être utilisées pour tous les troubles mentionnés dans cet article. Si vous n'en avez pas encore discuté avec votre médecin, ou si vous avez des doutes sur les raisons pour lesquelles vous prenez ce médicament, consultez-le. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable.

Ne donnez pas ce médicament à quiconque, même à quelqu'un qui souffre des mêmes symptômes que les vôtres. Ce médicament pourrait nuire aux personnes pour lesquelles il n'a pas été prescrit.

Sous quelles formes ce médicament se présente-t-il ?

Comprimé
Chaque comprimé pelliculé ovale blanc portant le logo Abbott et le Abbo-Code « NK » en creux sur le même côté contient 100 mg de ritonavir. Ingrédients non médicinaux : copovidone, silice sublimée/silice colloïdale anhydre, phosphate de calcium dibasique anhydre/hydrogénophosphate de calcium anhydre, monolaurate de sorbitan/laurate de sorbitan et stéarylfumarate de sodium; pelliculage : silice sublimée/silice colloïdale anhydre, hydroxypropylcellulose, hypromellose, polyéthylène glycol 400/macrogol type 400, polyéthylène glycol 3350/macrogol type 3350, polysorbate 80, talc et dioxyde de titane E171.

Solution orale
Chaque mL de solution orale orange à saveur de menthe et de caramel contient 80 mg de ritonavir. Ingrédients non médicinaux : acide citrique anhydre (pour ajuster le pH), saveur de caramel crémeux, éthanol, AD et C jaune nº 6, huile de menthe poivrée, huile de ricin polyoxyl-35, propylèneglycol, saccharine sodique et eau.

Comment doit-on employer ce médicament ?

Pour les adultes, la dose recommandée de ritonavir est de 600 mg deux fois par jour. Pour les enfants de 2 à 16 ans, le dosage est basé sur la taille de l'enfant. La dose recommandée est de 400 mg par mètre carré (m²) de la surface corporelle (jusqu'à un maximum de 600 mg par dose) d'après les calculs du médecin. Le ritonavir est pris en combinaison avec d'autres médicaments servant au traitement du VIH.

Il se peut que le médecin commence à administrer le médicament à une dose plus faible qu'il augmentera jusqu'à la dose recommandée pour minimiser les effets secondaires.

Plusieurs facteurs peuvent entrer en ligne de compte pour déterminer la dose dont une personne a besoin : son poids, son état de santé et la prise d'autres médicaments. Si votre médecin a recommandé une dose autre que celles indiquées ici, ne modifiez pas la manière de prendre le médicament sans le consulter au préalable.

Si possible, le ritonavir doit être pris avec les repas. Les comprimés doivent être avalés en entier et ne doivent pas être broyés ni mâchés.

Si vous utilisez la solution de ritonavir, utilisez un dispositif de mesure calibré pour vous assurer de prendre la dose exacte. Si vous utilisez le godet de dosage offert avec le médicament, nettoyez le godet avec de l'eau chaude et du savon à vaisselle immédiatement après avoir pris la dose pour enlever tout le résidu de médicament. Assurez-vous que le dispositif de mesure est sec avant de l'utiliser pour la dose suivante.
Agitez bien la solution avant de mesurer une dose. Pour aider à masquer le goût du médicament, on peut mélanger la solution de ritonavir avec du lait chocolaté ou avec un supplément alimentaire liquide. Si vous mélangez le médicament avec du lait chocolaté, prenez la dose au cours de l'heure qui suit.

Il est important d'utiliser ce médicament conformément aux indications de votre médecin. Si vous oubliez une dose, prenez le médicament dès que vous constatez l'omission et reprenez la suite du traitement aussitôt que possible. S'il est presque temps de prendre votre prochaine dose, ne vous souciez pas de la dose omise et reprenez le schéma posologique usuel. N'utilisez pas une double dose pour compenser l'omission d'une dose. Si vous hésitez sur la conduite à tenir après avoir omis une dose, demandez conseil à votre médecin ou à un pharmacien.

Si vous omettez de prendre plusieurs doses consécutives, demandez à votre médecin comment recommencer à prendre le médicament.

Le comprimé et la solution doivent être conservés à la température ambiante. Gardez-les dans leurs contenants originaux. Ne réfrigérez pas la solution et évitez d'exposer le médicament à une chaleur excessive.

Gardez ce médicament hors de la portée des enfants, comme tous les autres.

Ne jetez pas de médicaments dans les eaux usées (par ex. pas dans l'évier ni dans la cuvette des cabinets) ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien comment vous débarrasser des médicaments inutilisés ou périmés.

Dans quels cas ce médicament est-il déconseillé ?

Abstenez-vous d'employer ce médicament dans les circonstances ci-après :

  • une allergie au ritonavir ou à l'un des ingrédients du médicament;
  • la prise de l'un des médicaments ci-après :
    • l'acide fusidique;
    • l'alfuzosine;
    • l'amiodarone;
    • l'astémizole;
    • le cisapride;
    • la colchicine;
    • la dihydroergotamine;
    • la dronédarone;
    • l'ergonovine;
    • l'ergotamine,
    • la flécaïnide;
    • la lovastatine;
    • la lurasidone;
    • la méthylergonovine;
    • le midazolam (pris par la bouche);
    • le millepertuis;
    • le pimozide;
    • la propafénone;
    • la quinidine;
    • le rivaroxaban;
    • le salmétérol;
    • le sildénafil;
    • la simvastatine;
    • la terfénadine;
    • le triazolam;
    • le vardénafil;
    • le venetoclax;
    • le voriconazole.

Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament ?

Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires. Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu'il est pris à des doses normales. Il peut être léger ou grave, temporaire ou permanent.

Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui prennent ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin.

Au moins 1 % des personnes prenant ce médicament ont signalé les effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître d'eux-mêmes avec le temps.

Consultez votre médecin si vous ressentez ces effets secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissaient :

  • une altération des sensations gustatives;
  • une douleur abdominale;
  • une diarrhée;
  • des étourdissements;
  • une éruption cutanée;
  • de la faiblesse;
  • de la fatigue;
  • des maux de tête;
  • une perte d'appétit;
  • de la nausée;
  • de la somnolence;
  • des vomissements.

La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne recevez pas des soins médicaux.

Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :

  • une augmentation des taux de cholestérol ou de triglycérides (des lipides dans le sang);
  • un engourdissement ou des picotements autour de la bouche;
  • un engourdissement ou des picotements dans les mains ou les pieds;
  • des signes attribuables à un saignement (par ex. une tendance aux ecchymoses ou un saignement inhabituel, des saignements gingivaux (des gencives), le fait de saigner du nez sans raison);
  • des signes attribuables au diabète ou à une augmentation de la glycémie par ex. :
    • des coupures qui ne guérissent pas;
    • une odeur acétonique de l'haleine;
    • une soif accrue;
    • une émission de l'urine accrue;
  • des signes attribuables à une infection (par ex. de la fièvre ou des frissons, un mal de gorge, de la toux);
  • des signes attribuables à des problèmes hépatiques (du foie), par ex. :
    • une urine sombre;
    • une diarrhée;
    • une perte d'appétit;
    • de la nausée;
    • des selles claires;
    • des vomissements;
    • une perte de poids;
    • un jaunissement de la peau ou du blanc des yeux;
  • de la sudation.

Cessez de prendre le médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux s'il se produit une réponse comme :

  • une douleur thoracique;
  • des signes attribuables à une réaction allergique importante, par ex. :
    • des crampes abdominales;
    • une difficulté respiratoire;
    • des nausées et des vomissements;
    • une boursouflure du visage et une enflure de la gorge;
  • des signes d'une grave réaction cutanée, par ex.:
    • une éruption cutanée s'accompagnant d'une fièvre ou d'une gêne;
    • une éruption cutanée recouvrant une grande étendue du corps;
    • une éruption cutanée s'étendant rapidement;
    • des cloques;
    • un décollement de la peau;
  • des signes de pancréatite, par ex.:
    • une douleur sur le côté supérieur gauche de l'abdomen;
    • un mal de dos;
    • des frissons;
    • une fièvre;
    • de la nausée;
    • un rythme cardiaque rapide;
    • l'abdomen gonflé.

Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous employez ce médicament.

Existe-t-il d'autres précautions d'emploi ou mises en garde ?

Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez et de tout autre fait important au sujet de votre santé. Les femmes devraient mentionner si elles sont enceintes ou si elles allaitent. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.

Arrêt du médicament : si vous cessez de prendre ce médicament, votre infection à VIH pourrait empirer. Employez le médicament conformément aux indications de votre médecin et ne suspendez pas sa prise sans consulter votre médecin au préalable.

Contraception : les pilules contraceptives peuvent être moins efficaces pendant que l'on prend ce médicament. Demandez à votre médecin ou votre pharmacien de vous expliquer quelles formes de contraception sont plus fiables.

Diabète : le ritonavir peut provoquer l'apparition du diabète ou une augmentation de la glycémie (taux de sucre sanguin). Si vous faites du diabète, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Si vous ressentez des symptômes attribuables au diabète comme une augmentation des mictions urinaires ou de la soif ou une odeur acétonique de votre haleine, communiquez avec votre médecin.

Fonction hépatique : le ritonavir est éliminé du corps par le foie et pourrait entraîner des problèmes hépatiques. Si vous avez une affection hépatique ou une fonction hépatique diminuée, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Le ritonavir peut également provoquer une réduction de la fonction hépatique. Si vous observez des symptômes de troubles hépatiques (par ex. une douleur abdominale, des vomissements persistants, une sensation de malaise, une fièvre, une démangeaison, le jaunissement de la peau et du blanc des yeux, une urine sombre), prenez contact avec votre médecin immédiatement.

Hépatite B ou C : les personnes atteintes d'hépatite B ou C sont plus susceptibles de subir une réduction de leur fonction hépatique et des effets secondaires touchant le foie lorsqu'elles prennent du ritonavir. Si vous êtes atteint de l'hépatite B ou C, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Si vous ressentez des symptômes attribuables à une détérioration de votre fonction hépatique comme de la fatigue, un sentiment de malaise, une perte d'appétit, de la nausée, un jaunissement de la peau ou du blanc des yeux, de l'urine foncée, des selles pâles, de la douleur abdominale, de l'enflure et des démangeaisons, communiquez immédiatement avec votre médecin.

Hémophilie : le ritonavir peut rendre les personnes atteintes d'hémophilie plus susceptibles aux saignements. Si vous souffrez d'hémophilie, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Maladies cardiaques : le ritonavir peut provoquer l'apparition de rythmes cardiaques inhabituels. Si vous êtes atteint de maladie cardiaque ou si votre rythme cardiaque est anormal, discuter avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Pancréatite (inflammation du pancréas) : le ritonavir peut causer ou aggraver une pancréatite. Si vous avez des antécédents de pancréatite, ou si vous courez le risque d'en contracter une, vous devriez faire l'objet d'une surveillance médicale stricte pendant que vous prenez ce médicament. Si vous observez des signes de pancréatite (par ex. une douleur dans la partie supérieure gauche de l'abdomen, un mal de dos, de la nausée, une fièvre, des frissons, des battements de cœur rapides, un abdomen gonflé), communiquez avec votre médecin.

Redistribution des graisses : ce médicament peut éventuellement modifier la distribution des graisses à l'intérieur de votre corps, et changer la forme de votre silhouette. Vous pourriez remarquer une augmentation de la masse grasse dans le haut du dos et du cou, de la poitrine et de l'abdomen ou une perte de la masse grasse des jambes, des bras et du visage. La portée de ces effets à long terme n'est pas connue.

Syndrome de reconstitution immunitaire : ce médicament pourrait induire le syndrome de reconstitution immunitaire qui se caractérise par l'apparition des signes et des symptômes d'une inflammation associée à une infection antérieure. Ces symptômes se produisent peu après le début de la prise d'un médicament antirétroviral et ils peuvent varier. On estime que leur manifestation est une conséquence d'une amélioration qui permet à votre système immunitaire de combattre des infections jusqu'alors cachées dans votre corps (par ex. une pneumonie, l'herpès ou la tuberculose). Signalez immédiatement tout nouveau symptôme à votre médecin.

Grossesse : ce médicament ne devrait pas s'utiliser durant la grossesse à moins que les bienfaits priment les risques. Si une grossesse advient pendant que vous utilisez ce médicament, prenez contact avec votre médecin immédiatement. On ne doit pas utiliser la solution orale pendant la grossesse à cause de la présence d'alcool et de propylène glycol.

Allaitement : le ritonavir passe dans le lait maternel. L'allaitement maternel n'est toutefois pas recommandé pour les femmes porteuses du VIH, car le virus peut être transmis par le lait maternel.

Enfants : ni l'innocuité ni l'efficacité de ce médicament n'a été établie en ce qui concerne les enfants âgés de moins de 2 ans.

Aînés : il existe un risque accru de problèmes hépatiques, rénaux et cardiaques pour les personnes âgées qui prennent du ritonavir. Votre médecin doit vous suivre de près pour ces problèmes pendant que vous prenez le ritonavir.

D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament ?

Il pourrait se produire une interaction entre le ritonavir et l'un des agents ci-après :

  • l'abiratérone;
  • l'acide fusidique;
  • l'ail;
  • l'aliskirène;
  • l'almotriptan;
  • les alphabloquants (par ex. l'alfuzosin, la doxazosine, la silodosine, la tamsulosine);
  • l'amiodarone;
  • les antagonistes de la sérotonine (les médicaments anti-émétiques; par ex. le granisétron, l'ondansétron);
  • les antagonistes du calcium (par ex. l'amlodipine, la nifédipine, le vérapamil);
  • des antibiotiques de la famille des quinolones (par ex. la ciprofloxacine, la norfloxacine, l'ofloxacine);
  • les antibiotiques macrolides (par ex. la clarithromycine, l'érythromycine);
  • les anticancéreux (par ex. le cabazitaxel, le docétaxel, la doxorubicine, l'etoposide, l'ifosfamide, l'irinotécan, la vincristine);
  • les anticonvulsivants (par ex. la carbamazépine, la gabapentine, le lévétiracétam, la phénytoïne, le topiramate);
  • les antidépresseurs tricycliques (par ex. l'amitriptyline, la désipramine, la nortriptyline);
  • les antidiabétiques « gliptine » (par ex. la linagliptine, la saxagliptine, la sitagliptine);
  • les antifongiques dont le nom se termine en « azole » (par ex. le fluconazole, l'itraconazole, le voriconazole);
  • les antipsychotiques (par ex. l'aripiprazole, la chlorpromazine, la clozapine, l'halopéridol, l'olanzapine, la quétiapine, la rispéridone);
  • l'apixaban;
  • l'aprépitant;
  • l'atomoxétine;
  • l'atovaquone;
  • les autres inhibiteurs de la protéase du VIH (par ex. l'atazanavir, l'indinavir, le saquinavir);
  • les benzodiazépines (par ex. l'alprazolam, le diazépam, le lorazépam, le midazolam);
  • le bosentan;
  • la bromocriptine;
  • la buprénorphine;
  • le bupropion;
  • la buspirone;
  • le calcitriol;
  • la canagliflozine;
  • le cannabis;
  • le carvédilol;
  • la cétirizine;
  • la chloroquine;
  • le cobicistat;
  • les colchicines;
  • le conivaptan;
  • les contraceptifs oraux;
  • les corticostéroïdes (par ex. le budésonide, la dexaméthasone, la fluticasone, la méthylprednisolone, la prednisone);
  • la cyclosporine;
  • le dabigatran;
  • le dantrolène;
  • la dapsone;
  • la darifénacine;
  • le déférasirox;
  • les dérivés de l'ergot de seigle (par ex. la dihydroergotamine, l'ergotamine, l'ergonovine, la méthylergonovine);
  • les dérivés nitrés (par ex. le mononitrate d'isosorbide, le dinitrate d'isosorbide);
  • le dextrométhorphane;
  • la digoxine;
  • le dipyridamole;
  • le disopyramide;
  • le disulfirame;
  • le dompéridone;
  • la dronédarone;
  • le dutastéride;
  • l'édoxaban;
  • l'enzalutamide;
  • l'éplérénone;
  • l'évérolimus;
  • la flécaïnide;
  • la flutamide;
  • le grazoprévir;
  • la guanfacine;
  • les inhibiteurs de la phosphodiestérase-5 (par ex. le sildénafil, le tadalafil, le vardénafil);
  • les inhibiteurs de la pompe à protons (par ex. le lansoprazole, l'oméprazole);
  • les inhibiteurs de la tyrosine kinase (par ex. le bosutinib, le dasatinib, l'imatinib, le nilotinib);
  • les inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse du VIH (INNTIs; par ex. la delavirdine, l'éfavirenz, l'étravirine, la névirapine);
  • les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (par ex. la fluoxétine, la paroxétine, la sertraline);
  • les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine-noradrénaline ou ISRN (par ex. la desvenlafaxine, la duloxétine, la venlafaxine);
  • l'insuline;
  • la lidocaïne;
  • le lomitapide;
  • le lopéramide;
  • le losartan;
  • le maraviroc;
  • les médicaments antiviraux servant au traitement de l'hépatite C (par ex. l'asunaprévir, le daclatasvir, l'elbasvir, le velpatasvir);
  • les médicaments réducteurs du taux de cholestérol de type « statine »  (par ex. l'atorvastatine, la lovastatine, la simvastatine) ;
  • la méfloquine;
  • le métoprolol;
  • le métronidazole;
  • la mexilétine;
  • la mifépristone;
  • le millepertuis;
  • le mirabégron;
  • la mirtazapine;
  • le modafinil;
  • le montélukast;
  • les narcotiques analgésiques (par ex. la codéine, le fentanyl, la morphine, l'oxycodone);
  • la néfazodone;
  • les œstrogènes (par ex. les œstrogènes conjugués, l'œstradiol, l'éthinylœstradiol);
  • le phénobarbital;
  • la pioglitazone;
  • le prasugrel;
  • le praziquantel;
  • la primaquine;
  • la procaïnamide;
  • les progestatifs (par ex. le diénogest, le lévonorgestrel, la médroxyprogestérone, la noréthindrone);
  • la propafénone;
  • le propranolol;
  • la quinidine;
  • la quinine;
  • la ranitidine;
  • le répaglinide;
  • la rifabutine;
  • la rifampine;
  • le riociguat;
  • le rivaroxaban;
  • la romidepsine;
  • la rosiglitazone;
  • le salmétérol;
  • la solifénacine;
  • le sotalol;
  • le tacrolimus;
  • le tamoxifène;
  • la tétrabénazine;
  • la tétracycline;
  • la théophylline;
  • le ticagrélor;
  • la ticlopidine;
  • la toltérodine;
  • le tolvaptan;
  • le tramadol;
  • la trazodone;
  • la trétinoïne;
  • le triméthoprime;
  • l'ulipristal;
  • la warfarine;
  • le zolpidem;
  • la zopiclone.

Si vous prenez l'un de ces médicaments, consultez votre médecin ou un pharmacien. Dans votre cas, votre médecin pourrait vous demander de :

  • cesser la prise de l'un des médicaments;
  • remplacer l'un des médicaments par un autre;
  • modifier la manière dont vous prenez l'un des médicaments, ou les deux;
  • ne rien changer du tout.

L'interférence d'un médicament avec un autre n'entraîne pas toujours l'interruption de la prise de l'un d'eux. Demandez à votre médecin quelle est la conduite à tenir en cas d'interactions médicamenteuses.

D'autres médicaments que ceux énumérés précédemment peuvent interagir avec ce médicament. Signalez à votre médecin tout ce que vous prenez, qu'il s'agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre et de remèdes à base de plantes médicinales. N'oubliez pas de mentionner tout supplément que vous absorbez. Si vous consommez de la caféine, de l'alcool, de la nicotine ou des drogues illicites, vous devriez en avertir votre médecin prescripteur puisque ces substances peuvent modifier l'action de nombreux médicaments.

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