Comment ce médicament agit-il ? Quels sont ses effets ?

L'oxycodone appartient au groupe de médicaments appelés analgésiques opioïdes (des antalgiques narcotiques). Elle s'utilise pour soulager la douleur modérée à intense. Elle atténue la douleur en agissant sur le système nerveux central.

Ce médicament est disponible sous divers noms de marque ou sous différentes présentations. Une marque spécifique de ce médicament n'est peut-être pas offerte sous toutes les formes ni avoir été approuvée contre toutes les affections dont il est question ici. En outre, certaines formes de ce médicament pourraient ne pas être utilisées contre toutes les affections mentionnées dans cet article.

Il se pourrait que votre médecin ait suggéré ce médicament contre une affection qui ne figure pas dans cet article d'information sur les médicaments. Si vous n'en avez pas encore discuté avec votre médecin, ou si vous avez des doutes sur les raisons pour lesquelles vous prenez ce médicament, consultez-le. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable.

Ne donnez pas ce médicament à quiconque, même à quelqu'un qui souffre des mêmes symptômes que les vôtres. Ce médicament pourrait nuire aux personnes pour lesquelles il n'a pas été prescrit.

Sous quelles formes ce médicament se présente-t-il ?

5 mg
Chaque comprimé bleu, rond, sécable, imprimé en creux avec « 5 » sur « OXY » sur un côté et la ligne sécable de l'autre côté, contient 5 mg d'oxycodone sous forme de chlorhydrate d'oxycodone. Ingrédients non médicinaux : AD et C bleu no 1 sur substrat d'aluminium, cellulose microcristalline, croscarmellose sodique, phosphate de calcium dibasique et stéarate de magnésium.

10 mg
Chaque comprimé blanc, rond, sécable, imprimé en creux avec « 10 » sur « OXY » sur un côté et la ligne sécable de l'autre côté, contient 10 mg d'oxycodone sous forme de chlorhydrate d'oxycodone. Ingrédients non médicinaux : cellulose microcristalline, croscarmellose sodique, phosphate de calcium dibasique et stéarate de magnésium.

20 mg
Chaque comprimé blanc, ovale, sécable, imprimé en creux avec « 20 OXY » sur un côté et la ligne sécable de l'autre côté, contient 20 mg d'oxycodone sous forme de chlorhydrate d'oxycodone. Ingrédients non médicinaux : cellulose microcristalline, croscarmellose sodique, phosphate de calcium dibasique et stéarate de magnésium.

Comment doit-on employer ce médicament ?

La dose d'oxycodone varie grandement. Elle est déterminée en fonction de la cause et de l'intensité de la douleur, des antécédents médicaux individuels, de l'âge et du poids corporel.

Pour les personnes ne prenant pas d'analgésiques opioïdes au début de leur traitement avec l'oxycodone, la dose initiale habituelle de comprimés à libération immédiate ou de suppositoires est de 5 à 10 mg toutes les 6 heures, au besoin pour le soulagement de la douleur. Votre médecin peut ajuster votre médicament jusqu'à ce que la dose utile à la prise en charge de votre douleur soit atteinte avec des effets secondaires tolérables.

Quand les personnes qui suivent un traitement par d'autres analgésiques opioïdes amorcent la prise de l'oxycodone, la dose initiale recommandée est déterminée en fonction du type et de la dose du médicament opioïde qu'elles emploient. Votre médecin établira la dose qui vous convient.

L'oxycodone devrait se prendre avec un verre d'eau. Elle se prend avec ou sans aliments. Avalez les comprimés entiers. Ne broyez pas, ne mâchez pas, ne cassez pas et ne dissolvez pas le médicament. Cela peut être dangereux et avoir des conséquences graves ou mortelles.

Plusieurs facteurs peuvent entrer en ligne de compte pour déterminer la dose dont une personne a besoin : son poids, son état de santé et la prise d'autres médicaments. Si votre médecin a recommandé une dose autre que celles indiquées ici, ne modifiez pas la manière de prendre le médicament sans le consulter au préalable.

Il est très important que ce médicament soit pris conformément aux indications de votre médecin.

Si vous prenez ce médicament régulièrement et vous omettez une dose, prenez-la dès que possible et continuez à suivre votre posologie habituelle. S'il est presque temps de prendre votre prochaine dose, ne vous souciez pas de la dose omise et reprenez le schéma posologique usuel. N'utilisez pas une double dose pour compenser l'omission d'une dose. Si vous hésitez sur la conduite à tenir après avoir omis une dose, demandez conseil à votre médecin ou à un pharmacien.

Conservez ce médicament à la température ambiante dans son emballage d'origine et protégez-le contre l'humidité. Gardez ce médicament en lieu sûr, hors de la portée des enfants et des animaux domestiques; cette mesure aidera aussi à en prévenir le vol. L'utilisation accidentelle par un enfant ou un animal domestique peut entraîner la mort; en pareil cas, obtenez une aide médicale d'urgence immédiate pour l'enfant ou l'animal. Ne prenez pas ce médicament devant des enfants. Retournez toute quantité non utilisée de ce médicament à la pharmacie pour qu'il soit éliminé de façon sécuritaire.

Ne jetez pas de médicaments dans les eaux usées (par ex. pas dans l'évier ni dans la cuvette des cabinets) ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien comment vous débarrasser des médicaments inutilisés ou périmés.

Dans quels cas ce médicament est-il déconseillé ?

Abstenez-vous d'employer l'oxycodone dans les circonstances ci-après :

  • un alcoolisme aigu;
  • une allergie à l'oxycodone, à d'autres opioïdes (par ex. la codéine, l'hydrocodone, la morphine) ou à l'un des ingrédients de ce médicament;
  • un asthme aigu ou une autre affection obstructive des voies respiratoires (par ex. une bronchite chronique, un emphysème);
  • un cor pulmonale (une insuffisance cardiaque causée par une hypertension artérielle pulmonaire chronique);
  • un delirium tremens (par ex. de la confusion, de la diarrhée, des tremblements, une fièvre, des hallucinations, de la désorientation) lié à un sevrage en boissons alcoolisées;
  • une dépression respiratoire (une diminution de la respiration);
  • une douleur légère qui peut être soulagée avec d'autres médicaments;
  • une élévation du taux de dioxyde de carbone sanguin;
  • une grossesse ou l'allaitement au sein; ou durant l'accouchement;
  • une intense dépression du système nerveux central (un système nerveux ralenti);
  • la présence ou la possibilité de problèmes intestinaux ou du système digestif (par ex. un iléus paralytique);
  • la présence ou la possibilité d'un blocage du système digestif;
  • la présence ou la possibilité d'une appendicite ou d'une pancréatite;
  • la pression du liquide céphalo-rachidien accrue;
  • la prise actuelle ou par le passé (au cours des 14 jours précédents) d'inhibiteurs de la MAO (par ex. la phénelzine, la tranylcypromine);
  • un traumatisme crânien;
  • un trouble convulsif.

Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament ?

Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires. Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu'il est pris à des doses normales. Il peut être léger ou grave, temporaire ou permanent.

Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui prennent ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin.

Au moins 1 % des personnes prenant ce médicament ont signalé les effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître d'eux-mêmes avec le temps.

Consultez votre médecin si vous ressentez ces effets secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissaient :

  • l'anxiété;
  • un assoupissement;
  • des brûlures d'estomac;
  • de la constipation;
  • une diarrhée;
  • une douleur gastrique;
  • des étourdissements;
  • de la faiblesse;
  • un manque d'énergie ou de la fatigue;
  • des maux de tête;
  • de la nausée;
  • une réduction de l'intérêt ou de la capacité pour les activités sexuelles;
  • des rêves insolites;
  • une sécheresse de la bouche;
  • de la sudation;
  • des troubles du sommeil;
  • des vomissements.

La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne recevez pas des soins médicaux.
Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :

  • des anomalies du champ visuel;
  • une baisse de la pression artérielle (par ex. un évanouissement, des étourdissements en passant de la position assise ou couchée à la position debout);
  • des battements de cœur rapides, lents ou irréguliers;
  • de la confusion;
  • une coordination amoindrie;
  • une démangeaison;
  • une fièvre;
  • une rougeur ou des bouffées de chaleur;
  • une sensation d'oppression thoracique, ou une respiration sifflante;
  • des signes de dépression (par ex. un manque de concentration, des fluctuations pondérales, des troubles du sommeil, de l'indifférence à l'égard de nombreuses activités, des pensées suicidaires);
  • des tremblements.

Cessez la prise du médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux s'il se produit une réponse comme :

  • des convulsions (crises épileptiques);
  • une respiration faible ou superficielle;
  • des signes d'une grave réaction allergique (de l'urticaire, une difficulté respiratoire, une boursouflure du visage, une enflure de la gorge ou de la langue);
  • des signes d'une obstruction intestinale (une douleur abdominale, de la nausée, une grave constipation);
  • des symptômes du syndrome sérotoninergique (par ex. de la confusion, battements de coeur rapides, des hallucinations, un état d'excitation, des tremblements, des frissonnements, des soudaines contractions des muscles, de la sudation).

Demandez immédiatement des soins médicaux si l'un des symptômes de surdose ci-après se produit :

  • des battements de cœur lents;
  • la confusion;
  • une contraction extrême de la pupille;
  • des étourdissements;
  • une flaccidité des muscles (les muscles mous);
  • des hallucinations;
  • une incapacité à marcher normalement;
  • une peau moite et froide;
  • une respiration ralentie ou difficile;
  • une somnolence extrême;
  • une teinte bleutée des lèvres.

Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous employez ce médicament.

Existe-t-il d'autres précautions d'emploi ou mises en garde ?

Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez et de tout autre fait important au sujet de votre santé. Les femmes devraient mentionner si elles sont enceintes ou si elles allaitent. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.

Affections abdominales : l'oxycodone et les autres médicaments narcotiques peuvent rendre le diagnostic des affections abdominales plus difficile et ils peuvent aggraver ces affections. En cas de problèmes abdominaux, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Affections médicales : si votre rythme cardiaque est anormal, si votre pression artérielle est basse, si votre fonction surrénalienne est réduite (par ex. par la maladie d'Addison), si la fonction de votre glande thyroïde est amoindrie, ou si vous avez une inflammation du pancréas, une augmentation du volume de votre prostate ou un rétrécissement de l'urètre, l'utilisation de l'oxycodone est susceptible d'accentuer les symptômes de votre affection ou d'aggraver celle-ci. Discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Alcool et d'autres médicaments entraînant de la somnolence : ne consommez pas d'alcool pendant que vous suivez un traitement par ce médicament, car de graves effets secondaires pourraient se manifester. Vous devez éviter, si possible, d'utiliser d'autres médicaments qui provoquent de la somnolence ou qui ralentissent la respiration (par ex. les antidépresseurs, les somnifères, les anxiolytiques), car une addition des effets secondaires potentiellement dangereuse peut se produire.

Apnée du sommeil : l'apnée du sommeil est une affection caractérisée par l'arrêt de la respiration pendant de courtes périodes du sommeil. Cette affection peut être provoquée ou accentuée par les médicaments qui ralentissent la respiration comme l'oxycodone. Si vous êtes atteint d'apnée du sommeil ou si on vous indique que vous cessez périodiquement de respirer pendant votre sommeil, discutez-en avec votre médecin.

Arrêt du médicament : ne suspendez pas soudainement l'emploi de ce médicament, car les symptômes de sevrage pourraient survenir. Ces symptômes peut comportent des courbatures, de la diarrhée, de la nausée, un état de nervosité, de l'agitation, un écoulement nasal, des éternuements, la chair de poule, un secouement, des tremblements, des crampes d'estomac, une fréquence cardiaque rapide, une fièvre, de la sudation ou de la confusion. Votre médecin vous donnera des instructions sur la façon de cesser d'employer ce médicament en toute sécurité si vous n'avez plus besoin d'y recourir pour maîtriser la douleur.

Blessures à la tête : l'oxycodone peut causer une augmentation de la pression intracrânienne. Si vous subissez une blessure à la tête ou si vous êtes atteint d'une affection qui augmente votre pression intracrânienne, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Constipation : la prise régulière d'analgésiques opioïdes (de narcotiques) entraîne fréquemment une constipation. Votre médecin discutera avec vous de l'emploi de laxatifs stimulants et lubrifiants ainsi que de toute autre disposition à prendre le cas échéant.

Dépendance et sevrage : ce médicament, comme tout autre opiacé (des narcotiques), peut créer une dépendance s'il est employé pour une période prolongée. Quand l'oxycodone est employée d'une façon adéquate pour le soulagement de la douleur, il n'y a pas lieu de se préoccuper de la possibilité d'abus. La dépendance physique ou la tolérance (le besoin d'absorber des doses à intervalles réguliers pour prévenir les symptômes physiques) a été associée à la prise des analgésiques narcotiques comme l'oxycodone. Des symptômes de sevrage peuvent être ressentis si la dose est considérablement réduite ou suspendue brusquement. Une diminution progressive de la dose sous surveillance médicale peut aider à prévenir ou à diminuer ces symptômes de sevrage quand l'utilisation de ce médicament n'est plus nécessaire pour le traitement de la douleur.

Si l'emploi de l'oxycodone cesse soudainement, vous pourriez observer des symptômes de sevrage (par ex. des courbatures, de la diarrhée, de la nausée, un état de nervosité, d'agitation, un écoulement nasal, des éternuements, la chair de poule, des tremblements, un grelottement, des crampes d'estomac, une fréquence cardiaque rapide, une fièvre, de la sudation). Si après avoir fait un usage prolongé de ce médicament vous n'en avez plus besoin pour prendre en charge la douleur, vous devriez suspendre son emploi graduellement selon les indications de votre médecin.

Difficulté respiratoire : l'oxycodone peut provoquer de graves problèmes respiratoires, en particulier pour les personnes qui subissent une crise d'asthme aiguë et pour celles qui sont atteintes de maladie pulmonaire obstructive chronique (bronchite chronique, emphysème) ou d'autres maladies qui nuisent à la respiration. Si votre respiration ralentit ou si vous observez une difficulté respiratoire, sollicitez immédiatement des soins médicaux. Si vous avez des problèmes pulmonaires et que vous prenez d'autres médicaments susceptibles de ralentir la respiration, vous courez un risque accru de subir cette complication.

Les personnes atteintes d'asthme ou de bronchite devraient discuter avec leur médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur leur affection, comment leur affection pourrait influer sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Douleur non contrôlée : si votre douleur n'est pas soulagée par une dose normale d'oxycodone, consultez votre médecin. N'augmentez pas la quantité que vous prenez de ce médicament sans demander préalablement le conseil d'un médecin.

Fonction hépatique : la maladie hépatique ou la réduction de la fonction hépatique peut provoquer une accumulation de ce médicament dans l'organisme, causant ainsi des effets secondaires. Si vous avez une fonction hépatique gravement diminuée, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Fonction rénale : les maladies rénales ou la diminution de la fonction rénale peuvent causer l'accumulation de ce médicament dans le corps, ce qui provoque des effets secondaires. Si vous avez une fonction rénale gravement diminuée, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Pression artérielle basse : l'oxycodone peut faire baisser encore plus votre pression artérielle ou entraîner une baisse de la pression artérielle qui peut être considérable. Si vous ressentez des étourdissements graves, surtout quand vous vous levez après avoir été en position assise ou couchée, communiquez avec votre médecin.

Somnolence ou vigilance réduite : l'utilisation de l'oxycodone peut nuire aux capacités mentales et physiques nécessaires à certaines activités comme la conduite automobile ou la manœuvre de machinerie. Ne conduisez pas de véhicule automobile et n'effectuez pas d'autres tâches possiblement dangereuses si ce médicament vous empêche de le faire en toute sécurité.

Syndrome sérotoninergique : bien qu'elles soient rares, des réactions graves sont possibles lorsque l'oxycodone est combinée à d'autres médicaments qui agissent sur la sérotonine comme les antidépresseurs tricycliques et les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, des médicaments qui servent au traitement de la dépression. Si possible, on doit éviter ces combinaisons. Les symptômes d'une réaction sont, entre autres, une rigidité et des spasmes musculaires, une difficulté à bouger, une altération de l'état mental – y compris un délire et de l'agitation. Le coma et la mort sont possibles.

Si vous prenez des antidépresseurs, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Utilisation accidentelle : lorsque l'oxycodone est utilisée par une personne à qui elle n'était pas prescrite, les effets du médicaments peuvent être mortels. Les enfants sont particulièrement à risque. Conservez ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

Grossesse : ce médicament ne devrait pas s'utiliser durant la grossesse. Les femmes qui employaient l'oxycodone durant leur grossesse ont donné le jour à des enfants manifestant des signes de sevrage. Si une grossesse advient pendant que vous utilisez ce médicament, prenez contact avec votre médecin immédiatement.

Allaitement : on ignore si l'oxycodone passe dans le lait maternel. Si vous prenez ce médicament pendant que vous allaitez, votre bébé pourrait en ressentir les effets. Consultez votre médecin pour savoir si vous devriez continuer l'allaitement.

Enfants : ni l'innocuité ni l'efficacité de ce médicament n'a été établie en ce qui concerne les enfants âgés de moins de 18 ans. L'ingestion accidentelle de ce médicament par un enfant peut avoir des conséquences graves, voire mortelles. Gardez ce médicament hors de la portée des enfants.

Aînés : les aînés sont probablement plus sensibles aux effets de ce médicament.

D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament ?

Il pourrait se produire une interaction entre l'oxycodone et l'un des agents ci-après :

  • l'acétazolamide;
  • l'aclidinium;
  • l'alcool;
  • les amphétamines (par ex. la dextroamphétamine, la lisdexamfétamine);
  • les analogues de la somatostatine (par ex. la lanréotide, l'octréotide, la pasiréotide);
  • les antagonistes du calcium (par ex. l'amlodipine, le diltiazem, la nifédipine, le vérapamil);
  • les antibiotiques macrolides (par ex. la clarithromycine, l'érythromycine);
  • les antidépresseurs tricycliques (par ex. l'amitriptyline, la désipramine, l'imipramine, la trimipramine);
  • les antifongiques dont le nom se termine en « azole » (par ex. l'itraconazole, le kétoconazole, le voriconazole);
  • les antihistaminiques (par ex. l'azélastine, la cétirizine, la chlorphéniramine, la diphenhydramine, l'hydroxyzine);
  • les antipsychotiques (par ex. la cariprazine, la chlorpromazine, l'halopéridol, l'olanzapine, la quétiapine, la rispéridone);
  • l'aprépitant;
  • l'atropine;
  • d'autres narcotiques analgésiques (par ex. la codéine, le fentanyl, l'hydromorphone, la morphine, le tapentadol, le tramadol);
  • les barbituriques (par ex. le butalbital, le phénobarbital);
  • les benzodiazépines (par ex. l'alprazolam, le clonazépam, le diazépam, le lorazépam);
  • la benztropine;
  • les bêtabloquants (par ex. le métoprolol, le propranolol);
  • le bicalutamide;
  • le bosentan;
  • la brimonidine;
  • la buprénorphine;
  • la buspirone;
  • le butorphanol;
  • le cannabis;
  • la cimétidine;
  • la ciprofloxacine;
  • le clidinium;
  • la clonidine;
  • le cobicistat;
  • le conivaptan;
  • la darifénacine;
  • la desmopressine;
  • le dimenhydrinate;
  • le diphénoxylate;
  • le disopyramide;
  • les diurétiques (pilules pour éliminer l'eau; par ex. le furosémide, l'hydrochlorothiazide, le triamtérène);
  • le dompéridone;
  • la dronédarone;
  • l'entacapone;
  • l'enzalutamide;
  • l'éplérénone;
  • l'eskétamine;
  • la fésotérodine;
  • la flibansérine;
  • le glycopyrrolate;
  • la guanfacine;
  • l'hydrate de chloral;
  • les inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO; par ex. le moclobémide, la phénelzine, la rasagiline, la sélégiline, la tranylcypromine);
  • les inhibiteurs de la protéase du VIH (par ex. l'atazanavir, l'indinavir, le ritonavir, le saquinavir);
  • les inhibiteurs de la tyrosine kinase (par ex. le ceritinib, le dasatinib, l'imatinib, le nilotinib, le sunitinib);
  • les inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse du VIH (INNTIs; par ex. l'éfavirenz, l'étravirine, la névirapine);
  • les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS; par ex. le citalopram, la fluoxétine, la paroxétine, la sertraline);
  • les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine-noradrénaline ou ISRN (par ex. la desvenlafaxine, la duloxétine, la venlafaxine);
  • l'ipratropium;
  • le jus de pamplemousse;
  • le kava;
  • le kétotifène;
  • le lemborexant;
  • le letermovir;
  • le linézolide;
  • le lithium;
  • les médicaments antiépileptiques (par ex. l'acide valproïque, la carbamazépine, le clobazam, le lévétiracétam, le phénobarbital, la phénytoïne, la primidone, le rufinamide, le topiramate, le zonisamide);
  • les médicaments de type « triptan » contre la migraine (par ex. l'élétriptan, le sumatriptan);
  • la méthadone;
  • la métoclopramide;
  • la mifépristone;
  • le millepertuis;
  • la mirtazapine;
  • le mitotane;
  • le modafinil;
  • le nabilone;
  • la naltrexone;
  • l'oxybutynine;
  • le pegvisomant;
  • le pramipexole;
  • la prégabaline;
  • la quinidine;
  • les relaxants musculaires (par ex. le baclofène, la cyclobenzaprine, le méthocarbamol, l'orphénadrine);
  • la rifabutine;
  • la rifampine;
  • le ropinirole;
  • la rotigotine;
  • la scopolamine;
  • la tétrabénazine;
  • la thalidomide;
  • le tiotropium;
  • la tizanidine;
  • la toltérodine;
  • la trazodone;
  • le trihexyphénidyl;
  • le trospium;
  • le tryptophane;
  • l'uméclidinium;
  • la valériane;
  • le zolpidem;
  • la zopiclone.

Si vous prenez l'un de ces médicaments, consultez votre médecin ou un pharmacien. Dans votre cas, votre médecin pourrait vous demander de :

  • cesser la prise de l'un des médicaments;
  • remplacer l'un des médicaments par un autre;
  • modifier la manière dont vous prenez l'un des médicaments, ou les deux;
  • ne rien changer du tout.

L'interférence d'un médicament avec un autre n'entraîne pas toujours l'interruption de la prise de l'un d'eux. Demandez à votre médecin quelle est la conduite à tenir en cas d'interactions médicamenteuses.

D'autres médicaments que ceux énumérés précédemment peuvent interagir avec ce médicament. Signalez à votre médecin tout ce que vous prenez, qu'il s'agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre et de remèdes à base de plantes médicinales. N'oubliez pas de mentionner tout supplément que vous absorbez. Si vous consommez de la caféine, de l'alcool, de la nicotine ou des drogues illicites, vous devriez en avertir votre médecin prescripteur puisque ces substances peuvent modifier l'action de nombreux médicaments.

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