Comment ce médicament agit-il ? Quels sont ses effets ?

Ce produit composite contient 4 médicaments : la codéine, la triprolidine, la pseudoéphédrine et la guaifénésine.

La codéine appartient au groupe de médicaments appelés narcotiques analgésiques et antitussifs. Elle agit en bloquant les signaux de la douleur qui sont envoyés par le cerveau vers les diverses zones du corps et réduit la toux en agissant sur le cerveau pour enrayer le réflexe de toux.

La triprolidine, appartient au groupe de médicaments appelés antihistaminiques et calme les éternuements et l'écoulement nasal.

La pseudoéphédrine appartient au groupe de médicaments appelés décongestionnants nasaux et soulage la congestion nasale.

La guaifénésine est un expectorant qui fluidifie le mucus pour en faciliter l'expectoration.

L'association médicamenteuse codéine - triprolidine - pseudoéphédrine - guaifénésine s'utilise pour débarrasser les voies respiratoires du mucus et pour calmer la toux associée à l'inflammation des muqueuses du nez et de la gorge. Elle réduit l'inflammation dans le nez et la gorge et calme la toux. Elle fluidifie le mucus pour faciliter son évacuation lors de la toux.

Il se pourrait que votre médecin ait suggéré ce médicament contre une affection qui ne figure pas dans cet article d'information sur les médicaments. En outre, certaines formes de ce médicament pourraient ne pas être utilisées pour tous les troubles mentionnés dans cet article. Si vous n'en avez pas encore discuté avec votre médecin, ou si vous avez des doutes sur les raisons pour lesquelles vous prenez ce médicament, consultez-le. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable.

Ne donnez pas ce médicament à quiconque, même à quelqu'un qui souffre des mêmes symptômes que les vôtres. Ce médicament pourrait nuire aux personnes pour lesquelles il n'a pas été prescrit.

Sous quelles formes ce médicament se présente-t-il ?

ratio-Cotridin Expectorant n'est plus fabriqué ni vendu au Canada. Lancez une recherche en tapant « codéine - triprolidine - pseudoéphédrine - guaifénésine » pour trouver des marques qui sont encore offertes. Cet article n'est disponible qu'à des fins de consultation. Si vous utilisez ce médicament, discutez avec votre médecin ou un pharmacien de vos options thérapeutiques.

Comment doit-on employer ce médicament ?

Nota: la toux est un symptôme. Avant de prendre un antitussif, il importe d'évaluer la cause sous-jacente de la toux.
La dose recommandée pour les adultes est de 10 mL (2 cuillères à thé), 3 à 4 fois par jour au besoin.

On ne doit pas prendre plus de 4 doses au cours d'une période de 24 heures.

Plusieurs facteurs peuvent entrer en ligne de compte pour déterminer la dose dont une personne a besoin : son poids, son état de santé et la prise d'autres médicaments. Si votre médecin a recommandé une dose autre que celles indiquées ici, ne modifiez pas la manière de prendre le médicament sans le consulter au préalable.

Utilisez une seringue orale pour mesurer chaque dose, car vous obtiendrez une mesure plus juste qu'avec des cuillerées à thé de ménage.

Il est important d'utiliser ce médicament conformément aux indications de votre médecin. Si vous oubliez une dose, ne vous souciez pas de la dose omise et reprenez le schéma posologique usuel. N'utilisez pas une double dose pour compenser l'omission d'une dose. Si vous hésitez sur la conduite à tenir après avoir omis une dose, demandez conseil à votre médecin ou à un pharmacien.

Entreposez ce médicament à la température ambiante, à l'abri de la lumière et de l'humidité et hors de la portée des enfants.

Ne jetez pas de médicaments dans les eaux usées (par ex. pas dans l'évier ni dans la cuvette des cabinets) ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien comment vous débarrasser des médicaments inutilisés ou périmés.

Dans quels cas ce médicament est-il déconseillé ?

Abstenez-vous d'employer ce médicament dans les circonstances ci-après :

  • une affection qui ralentit le passage du bol alimentaire dans les voies digestives;
  • l'allaitement au sein;
  • une allergie à la codéine, à la triprolidine, à la pseudoéphédrine à la guaifénésine ou à l'un des ingrédients du médicament;
  • une allergie aux narcotiques de type codéine, ou à d'autres antihistaminiques ou décongestionnants similaires;
  • une colite ulcéreuse (une inflammation du système digestif).
  • une fonction hépatique grandement réduite;
  • une fonction rénale réduite;
  • une grossesse;
  • une maladie coronarienne;
  • un phéochromocytome (un type de tumeur des glandes surrénales);
  • une pression artérielle élevée;
  • la prise actuelle ou au cours des 2 semaines précédentes d'un inhibiteur de la MAO (par ex. la phénelzine, la tranylcypromine);
  • un risque de blocage intestinal;
  • si votre respiration est ralentie et superficielle;
  • si votre toux est accompagnée d'une grande quantité de mucosités ou d'autres sécrétions;
  • si vous avez des problèmes respiratoires comme la maladie pulmonaire obstructive chronique ou l'asthme;
  • si vous êtes âgé de moins de 18 ans;
  • si vous êtes alcoolique ou si vous subissez un sevrage alcoolique;
  • si vous êtes prédisposé à être atteint d'une insuffisance respiratoire;
  • si vous métabolisez la codéine de façon « ultra rapide » (c'est-à-dire si votre organisme transforme la codéine en morphine plus rapidement qu'à la normale);
  • si vous prenez certains autres médicaments comme des décongestionnants, des coupe-faim, des stimulants ou des médicaments servant au traitement du TDAH (trouble du déficit de l'attention avec hyperactivité);
  • un traumatisme crânien ou une augmentation de la pression intracrânienne;

Ce médicament ne doit pas être donné à un enfant nouveau-né ou prématuré.

Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament ?

Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires. Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu'il est pris à des doses normales. Il peut être léger ou grave, temporaire ou permanent. Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui prennent ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin.

Au moins 1 % des personnes prenant ce médicament ont signalé les effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître d'eux-mêmes avec le temps.

Consultez votre médecin si vous ressentez ces effets secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissaient :

  • un assoupissement;
  • une baisse de l'appétit;
  • des cauchemars;
  • une constipation;
  • de l'énervement;
  • une éruption cutanée;
  • des étourdissements;
  • de la faiblesse;
  • une impression de tourner sur soi-même;
  • l'insomnie;
  • des maux de tête;
  • de la nausée;
  • une perte d'intérêt envers l'activité sexuelle;
  • une sécheresse de la bouche, du nez ou de la gorge;
  • une sensation de tête légère;
  • un sentiment de ballonnement;
  • de la sudation;
  • des troubles de la coordination;
  • des troubles du sommeil;
  • des vomissements.

La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne consultez pas votre médecin ou si vous ne recevez pas des soins médicaux.

Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :

  • des anomalies du champ visuel (une vision floue, une douleur oculaire);
  • des changements de comportement (par ex. de l'agitation, un état de nervosité);
  • une démangeaison cutanée;
  • de la difficulté à devenir enceinte;
  • des difficultés de concentration;
  • un épaississement des mucosités;
  • une évacuation de l'urine difficile ou douloureuse;
  • une excitation ou une agitation inhabituelle (en particulier parmi les enfants);
  • une fréquence cardiaque accrue ou irrégulière;
  • une grave constipation;
  • des hallucinations (par ex. l'illusion d'entendre ou de voir quelque chose qui n'existe pas réellement);
  • des signes de dépression (par ex. un manque de concentration, des fluctuations pondérales, des changements du sommeil, désintérêt à l'égard de nombreuses activités, des pensées suicidaires);
  • des signes d'une pression artérielle basse (des étourdissements, un évanouissement, une sensation de tête légère).

Cessez de prendre le médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux s'il se produit une réponse comme :

  • des signes attribuables à un traumatisme cérébral (par ex. de la confusion, l'incapacité à se concentrer, une baisse du niveau de conscience);
  • des signes de pancréatite (par ex. une douleur sur le côté supérieur gauche de l'abdomen, un mal de dos, des nausées, une fièvre, des frissons, un rythme cardiaque rapide, abdomen gonflé);
  • des signes d'un baisse de la circulation sanguine vers les voies digestives (par ex. l'apparition soudaine d'une douleur abdominale, des saignements rectaux, la présence de sang dans les selles);
  • des signes d'une réaction allergique importante (par ex. des crampes abdominales, une difficulté respiratoire, des nausées et des vomissements, ou une boursouflure du visage et une enflure de la gorge);
  • des symptômes attribuables au syndrome de vasoconstriction cérébrale (par ex. l'apparition soudaine de maux de tête intenses, de nausée et de vomissements et de changements visuels).
  • des symptômes de sevrage (par ex. de la nausée, des vomissements, de la diarrhée, de l'anxiété, des frissons, de la froideur et de la moiteur de la peau, des douleurs musculaires, une perte de l'appétit, une sudation excessive);
  • des symptômes d'une surdose de codéine, comme :
    • des battements de cœur lents;
    • de la confusion;
    • de graves étourdissements;
    • la peau moite et froide;
    • une respiration anormalement lente ou faible;
    • une somnolence profonde;
  • des symptômes du syndrome sérotoninergique (par ex. de la confusion, battements de cœur rapides, des hallucinations, un état d'excitation, des tremblements, des frissonnements, des soudaines contractions des muscles, de la sudation).

Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous prenez ce médicament.

Existe-t-il d'autres précautions d'emploi ou mises en garde ?

Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez et de tout autre fait important au sujet de votre santé. Les femmes devraient mentionner si elles sont enceintes ou si elles allaitent. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.

Alcool et autres médicaments causant de la somnolence : les personnes qui prennent ce médicament ne doivent pas le combiner avec de l'alcool et doivent éviter de le combiner avec d'autres médicaments qui provoquent de la somnolence comme des sédatifs, des médicaments antidépresseurs ou des médicaments anxiolytiques. Sinon, cela pourrait provoquer un effet additif de la somnolence possiblement dangereux.

Autres troubles médicaux : ce médicament peut influencer l'évolution d'autres affections médicales. La prise de codéine rendra les effets d'une intoxication alcoolique aiguë, et du delirium tremens, plus pénibles à supporter. De même, si vous êtes atteint d'hypothyroïdie (faibles taux d'hormone thyroïdienne), de la maladie d'Addison, d'hypertrophie bénigne de la prostate (augmentation du volume de la prostate), d'une maladie de la vésicule biliaire, de sténose urétrale, d'une réduction de la fonction des glandes surrénales ou de porphyrie, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Constipation : la codéine peut entraîner une forte constipation. Une alimentation riche en fibres et un bon transit intestinal aideront à minimiser cet effet. Les personnes qui ont une tendance à la constipation devraient discuter avec leur médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur leur affection, comment leur affection pourrait influer sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Dépendance et sevrage : ce médicament contient de la codéine. Des phénomènes de dépendance physique et psychique ainsi que des abus se sont produits durant l'emploi de la codéine. Les personnes qui ont eu, ou qui ont, des problèmes liés à la consommation d'alcool et de drogues pourraient courir un risque accru de mésusage ou d'accoutumance pendant qu'elles emploient ce médicament. Un emploi abusif n'est pas un problème que connaissent les personnes qui ont besoin de ce médicament pour le soulagement de la douleur.

Des symptômes de sevrage pourraient survenir si la prise du médicament est soudainement interrompue comme de l'anxiété, de la sudation, des troubles du sommeil, un secouement, de la douleur, de la nausée, des tremblements, de la diarrhée et des hallucinations. Si vous prenez ce médicament depuis longtemps, vous devriez vous conformer aux instructions de votre médecin pour cesser d'utiliser le médicament progressivement.

Diabète : la pseudoéphédrine contenue dans ce médicament peut rendre la maîtrise du sucre sanguin plus difficile pour les personnes atteintes de diabète. Ce médicament contient également du sucre susceptible d'élever le taux de glycémie. Vous devrez peut-être mesurer votre de taux de glucose sanguin plus souvent pendant que vous prenez ce médicament.

Si vous avez le diabète, ou êtes à risque pour le diabète, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Glaucome : l'association médicamenteuse codéine - triprolidine - pseudoéphédrine - guaifénésine peut aggraver un glaucome. Elle peut également provoquer l'apparition de cette maladie. Si vous êtes atteint d'un glaucome à angle fermé ou prédisposé à contracter le glaucome, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Maladie cardiaque : ce médicament peut aggraver les symptômes de certaines maladies cardiaques. Si votre rythme cardiaque est irrégulier, si vous êtes atteint d'une maladie cardiaque ischémique, d'hypertension artérielle ou d'une autre affection cardiaque, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Maladie hépatique : les personnes atteintes d'une maladie du foie devraient discuter avec leur médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur leur affection, comment leur affection pourrait influer sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Maladie rénale : les personnes atteintes d'une maladie rénale ou dont la fonction rénale est diminuée devraient discuter avec leur médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur leur affection, comment leur affection pourrait influer sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Problèmes des glandes surrénales : les glandes surrénales produisent des messagers chimiques responsables de la fonction normale des organes, notamment de notre réponse aux blessures ou au stress. Lorsque les opioïdes sont pris pendant plus d'un mois, le médicament pourrait provoquer une dysfonction des glandes surrénales. Il se peut que votre médecin porte une attention spéciale à la fonction de ces glandes, en particulier si vous avez subi un stress comme une intervention chirurgicale, une blessure ou une infection importante.

Respiration : la codéine peut causer un arrêt respiratoire. Les enfants sont plus susceptibles de subir des problèmes respiratoires importants, et même de mourir à la suite de l'utilisation de ce médicament. On ne doit donc pas donner ce médicament à des personnes de moins de 18 ans. Si vous êtes à risque de subir des troubles respiratoires comme l'asthme, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Somnolence ou vigilance réduite : la codéine peut causer de la somnolence. Évitez de conduire un véhicule, de faire fonctionner des machines, d'accomplir d'autres tâches qui exigent de la vigilance, jusqu'au moment où vous aurez déterminé l'effet de ce médicament sur vos capacités de réaction mentale.

Syndrome sérotoninergique : bien que rarement, des réactions importantes sont possibles lorsque la prise de la codéine est combinée à celle d'autres médicaments qui agissent sur la sérotonine, comme les antidépresseurs tricycliques et les inhibiteurs du recaptage de la sérotonine (médicaments utilisés pour soigner une dépression). Les symptômes d'une réaction sont, entre autres, une rigidité et des spasmes musculaires, une difficulté à bouger ou une altération de l'état mental – y compris un délire et de l'agitation. Le coma et la mort pourraient également se produire.

Si vous prenez des antidépresseurs, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Traumatisme crânien : les personnes souffrant d'un traumatisme crânien ou d'une pression intracrânienne accrue courent un risque accru d'effets secondaires (troubles respiratoires) ou d'aggravation de leur trouble pendant qu'elles prennent ce médicament. Elles devraient discuter avec leur médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur leur état pathologique, comment leur état pathologique pourrait influer sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Troubles abdominaux : la codéine, comme les autres médicaments narcotiques, est susceptible de rendre le diagnostic de troubles abdominaux plus difficile ou aggraver ces troubles. Si vous devez subir une intervention chirurgicale à l'abdomen ou si vous êtes atteint d'une affection abdominale comme une maladie inflammatoire chronique des intestins ou une maladie obstructive des intestins, de cholécystite aiguë ou de pancréatite, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Utilisation accidentelle : lorsque ce médicament est utilisée par une personne à qui elle n'était pas prescrite, les effets du médicaments peuvent être mortels. Conservez ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

Grossesse : ce médicament ne devrait pas s'utiliser durant la grossesse. Si une grossesse advient pendant que vous utilisez ce médicament, prenez contact avec votre médecin immédiatement. Les tout-petits dont la mère a fait une consommation prolongée de la codéine ou qui avait une dépendance physique à la codéine auront une dépendance physique à ce médicament, et elle pourrait se manifester par des symptômes de difficultés respiratoires et de sevrage.

Allaitement : ce médicament passe dans le lait maternel. Une partie de la codéine est transformée en morphine par le corps. Pour certaines personnes, ce processus se produit plus rapidement que pour d'autres. Dans le cas d'une personne qui allaite, le bébé court le risque d'une surdose de morphine par le biais du lait maternel. Si vous prenez l'association médicamenteuse codéine - triprolidine - pseudoéphédrine - guaifénésine pendant que vous allaitez, votre bébé pourrait en ressentir les effets. On déconseille de prendre ce médicament pendant l'allaitement.

Enfants : l'association codéine - triprolidine - pseudoéphédrine - guaïénésine ne doit pas être administrée à des enfants de moins de 18 ans.

Aînés : les personnes âgées de 65 ans et plus sont plus exposées aux effets secondaires de ce médicaments. Des doses plus faibles pourraient être nécessaires.

D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament ?

Il pourrait se produire une interaction entre l'association médicamenteuse codéine - triprolidine - pseudoéphédrine - guaifénésine et l'un des agents ci-après :

  • l'abiratérone;
  • l'aclidinium;
  • les agonistes alpha (par ex. la clonidine, la guanfacine);
  • les alcaloïdes de l'ergot de seigle (par ex. l'ergotamine, la dihydroergotamine);
  • l'alcool;
  • les alphabloquants (par ex. l'alfuzosine, la doxazosine, la tamsulosine);
  • l'amantadine;
  • les amphétamines (par ex. la dextroamphétamine, la lisdexamfétamine);
  • les analogues de la somatostatine (par ex. la lanréotide, l'octréotide, la pasiréotide);
  • les anesthésiques généraux (les médicaments utilisés pour provoquer un sommeil profond avant une intervention chirurgicale);
  • les antagonistes de l'aldostérone (par ex. l'éplérénone, la spironolactone);
  • les antagonistes du calcium (par ex. le diltiazem, le vérapamil);
  • les anticonvulsivants (par ex. l'acide valproïque, la carbamazépine, le clobazam, la gabapentine, le lévétiracétam, le phénobarbital, la phénytoïne, la primidone, le rufinamide, le topiramate);
  • les antidépresseurs tricycliques (par ex. l'amitriptyline, la désipramine, la nortriptyline);
  • les antihistaminiques (par ex. l'azélastine, la cétirizine, la diphenhydramine, la doxylamine, l'hydroxyzine, la loratadine, la rupatadine);
  • les antipsychotiques (par ex. la cariprazine, la chlorpromazine, la clozapine, l'halopéridol, la méthotriméprazine, l'olanzapine, la quétiapine, la rispéridone);
  • l'apalutamide;
  • l'aprépitant;
  • l'atomoxétine;
  • l'atropine;
  • d'autres narcotiques analgésiques (par ex. le fentanyl, l'hydrocodone, la morphine, le tapentadol, le tramadol);
  • les barbituriques (par ex. le phénobarbital, le butalbital);
  • les benzodiazépines (par ex. le diazépam, le lorazépam, l'oxazépam);
  • la benztropine;
  • les bêta-agonistes (par ex. le formotérol, l'indacatérol, le salmétérol);
  • la bétahistine;
  • le bosentan;
  • la brimonidine;
  • la bromocriptine;
  • la buprénorphine;
  • le bupropion;
  • le butorphanol;
  • la caféine;
  • le cannabis;
  • certains inhibiteurs de la protéase du VIH (par ex. l'atazanavir, le lopinavir, le ritonavir, le tipranavir);
  • le chlorure de potassium;
  • le cinacalcet;
  • le clidinium;
  • le cobicistat;
  • la darifénacine;
  • la desmopressine;
  • le dimenhydrinate;
  • le diphénoxylate;
  • le disopyramide;
  • les diurétiques (pilules pour éliminer l'eau; par ex. le furosémide, l'hydrochlorothiazide, le triamtérène);
  • le dompéridone;
  • la dronédarone;
  • l'éfavirenz;
  • l'entacapone;
  • l'enzalutamide;
  • l'eskétamine;
  • l'éthopropazine;
  • l'étravirine;
  • la fésotérodine;
  • le flavoxate;
  • la flibansérine;
  • la flunarizine;
  • le glucagon;
  • le glycopyrrolate;
  • les gouttes ophtalmiques et les vaporisateurs nasaux décongestionnants (par ex. l'antazoline, la naphazoline, l'oxymétazoline, la phényléphrine)
  • l'hyaluronidase;
  • l'hydrate de chloral;
  • les inhibiteurs de l'anhydrase carbonique (par ex. l'acétazolamide, le dorzolamide);
  • les inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO; par ex. le moclobémide, la phénelzine, la rasagiline, la sélégiline, la tranylcypromine);
  • les inhibiteurs des cholinestérases (par ex. le donépézil, la galantamine);
  • les inhibiteurs des protéines kinases (par ex. le céritinib, l'imatinib, le nilotinib);
  • les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS; par ex. le citalopram, l'escitalopram, la fluoxétine, la paroxétine, la sertraline);
  • les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine-noradrénaline ou ISRN (par ex. la desvenlafaxine, la duloxétine, la venlafaxine);
  • l'ipratropium;
  • le jus de pamplemousse;
  • le kava;
  • le kétotifène;
  • le lemborexant;
  • le letermovir;
  • le linézolide;
  • le lithium;
  • le lumacaftor et l'ivacaftor;
  • le méthylphénidate;
  • la métoclopramide;
  • la mifépristone;
  • le millepertuis;
  • la minocycline;
  • le mirabégron;
  • la mirtazapine;
  • le modafinil;
  • le nabilone;
  • la naltrexone;
  • l'olopatadine;
  • l'oxybate de sodium;
  • l'oxybutynine;
  • l'ozanimod;
  • le pegvisomant;
  • le pérampanel;
  • le pitolisant;
  • le pizotifène;
  • la pomalidomide;
  • le pramipexole;
  • la prégabaline;
  • la propivérine;
  • le prucalopride;
  • les relaxants musculaires (par ex. le baclofène, la cyclobenzaprine, le méthocarbamol, l'orphénadrine);
  • la rifabutine;
  • la rifampine;
  • le ropinirole;
  • la rotigotine;
  • la scopolamine;
  • la solifénacine;
  • le sulfate de magnésium;
  • la terbinafine;
  • le tétrahydrocannabinol ou THC;
  • la théophylline;
  • le tiotropium;
  • la tizanidine;
  • la toltérodine;
  • la toxine botulinique;
  • la trazodone;
  • le trihexyphénidyl;
  • le trospium;
  • le tryptophane;
  • l'uméclidinium;
  • la valériane;
  • le zolpidem;
  • la zopiclone.

Si vous prenez l'un de ces médicaments, consultez votre médecin ou un pharmacien. Dans votre cas, votre médecin peut vous demander de :

  • cesser la prise de l'un des médicaments,
  • remplacer l'un des médicaments par un autre,
  • modifier la manière dont vous prenez l'un des médicaments, ou les deux,
  • ne rien changer du tout.

L'interférence d'un médicament avec un autre n'entraîne pas toujours l'interruption de la prise de l'un d'eux. Demandez à votre médecin quelle est la conduite à tenir en cas d'interactions médicamenteuses.

D'autres médicaments que ceux énumérés précédemment peuvent interagir avec ce médicament. Signalez à votre médecin tout ce que vous prenez, qu'il s'agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre et de remèdes à base de plantes médicinales. N'oubliez pas de mentionner tout supplément que vous absorbez. Si vous consommez de la caféine, de l'alcool, de la nicotine ou des drogues illicites, vous devriez en avertir votre médecin prescripteur puisque ces substances peuvent modifier l'action de nombreux médicaments.

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