Comment ce médicament agit-il ? Quels sont ses effets ?

Cette association médicamenteuse contient 2 ingrédients actifs : l'oxycodone et l'acide acétylsalicylique (AAS). L'AAS appartient au groupe de médicaments appelés analgésiques (les médicaments antidouleurs) et antipyrétiques (les médicaments qui abaissent une fièvre). L'oxycodone appartient au groupe de médicaments appelés narcotiques analgésiques. Ce médicament s'utilise pour soulager la douleur légère à relativement sévère, y compris les états associés à la fièvre ou l'inflammation.

Il se pourrait que votre médecin ait suggéré ce médicament contre une affection qui ne figure pas dans cet article d'information sur les médicaments. En outre, certaines formes de ce médicament pourraient ne pas être utilisées pour tous les troubles mentionnés dans cet article. Si vous n'en avez pas encore discuté avec votre médecin, ou si vous avez des doutes sur les raisons pour lesquelles vous prenez ce médicament, consultez-le. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable.

Ne donnez pas ce médicament à quiconque, même à quelqu'un qui souffre des mêmes symptômes que les vôtres. Ce médicament pourrait nuire aux personnes pour lesquelles il n'a pas été prescrit.

Sous quelles formes ce médicament se présente-t-il ?

Chaque comprimé jaune et sécable contient 5 mg d'oxycodone et 325 mg d'AAS. Ingrédients non médicinaux : dioxyde de silice colloïdale, laque d'aluminium AD et C jaune nº 5, lactose, cellulose microcristalline, glycolate d'amidon sodique et acide stéarique.

Comment doit-on employer ce médicament ?

La dose varie selon la personne traitée et en fonction de l'intensité de la douleur et de la réponse au médicament.

La dose recommandée pour un adulte est 1 comprimé à pleine concentration toutes les 6 heures, au besoin. La dose maximale d'AAS prise pendant une période de 24 heures ne devrait pas dépasser 4 g.

Plusieurs facteurs peuvent entrer en ligne de compte pour déterminer la dose dont une personne a besoin : son poids, son état de santé et la prise d'autres médicaments. Si votre médecin a recommandé une dose autre que celles indiquées ici, ne modifiez pas la manière de prendre le médicament sans le consulter au préalable.

Ce médicament peut créer une accoutumance s'il est pris pendant de longues périodes. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable. Si vous cessez de prendre ce médicament soudainement, vous pourriez éprouver des symptômes de sevrage comme de l'anxiété, de la sudation, des troubles du sommeil, des frissonnements, de la nausée, des tremblements, de la diarrhée ou des hallucinations. Si vous envisagez de mettre fin au traitement, votre médecin vous demandera peut-être de réduire graduellement la dose afin d'atténuer les effets de sevrage.

Il est important d'utiliser ce médicament conformément aux indications de votre médecin. Si vous oubliez une dose, prenez le médicament dès que vous constatez l'omission et reprenez la suite du traitement aussitôt que possible. S'il est presque temps de votre prochaine dose, ne vous souciez pas de la dose omise et reprenez le schéma posologique usuel. N'utilisez pas une double dose pour compenser l'omission d'une dose. Si vous hésitez sur la conduite à tenir après avoir omis une dose, demandez conseil à votre médecin ou à un pharmacien.

Conservez ce médicament à la température ambiante, à l'abri de la lumière et de l'humidité et hors de la portée des enfants.

Ne jetez pas de médicaments dans les eaux usées (par ex. pas dans l'évier ni dans la cuvette des cabinets) ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien comment vous débarrasser des médicaments inutilisés ou périmés.

Dans quels cas ce médicament est-il déconseillé ?

Abstenez-vous d'employer l'association AAS – oxycodone dans les circonstances ci-après :

  • une affection qui ralentit le passage du bol alimentaire dans les voies digestives;
  • une allergie à l'AAS, l'oxycodone ou à l'un des ingrédients du médicament;
  • une allergie à d'autres opioïdes;
  • des antécédents d'ulcères de l'estomac ou d'ulcère duodénaux;
  • un asthme aigu ou une autre affection obstructive des voies respiratoires (par ex. une bronchite chronique, un emphysème);
  • une dépression respiratoire pré-existante;
  • une douleur légère qui peut être soulagée avec d'autres médicaments;
  • un état de mal asthmatique (asthme réfractaire);
  • une grave anémie;
  • une grossesse ou l'allaitement au sein;
  • la présence d'asthme, de rhinite (un écoulement nasal) et de polypes nasaux;
  • la présence ou la possibilité d'une appendicite ou d'une pancréatite;
  • la prise actuelle ou au cours des 2 semaines précédentes d'un inhibiteur de la MAO (par ex. la phénelzine, la tranylcypromine);
  • si votre respiration est ralentie et superficielle (dépression respiratoire);
  • si vous êtes âgé de moins de 18 ans que vous présentez des symptômes attribuables à la varicelle, au rhume ou à la grippe;
  • si vous êtes alcoolique ou si vous subissez un sevrage alcoolique;
  • un traumatisme crânien.

Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament ?

Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires. Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu'il est pris à des doses normales. Il peut être léger ou grave, temporaire ou permanent. Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui prennent ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin.

Au moins 1 % des personnes prenant ce médicament ont signalé les effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître d'eux-mêmes avec le temps.

Consultez votre médecin si vous ressentez ces effets secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissaient :

  • un assoupissement;
  • une baisse de l'appétit;
  • de la constipation;
  • une démangeaison;
  • des difficultés de coordination des mouvements musculaires;
  • une diminution de la capacité sexuelle;
  • des étourdissements;
  • de la faiblesse;
  • des maux de tête;
  • de la nausée;
  • une perte d'intérêt envers l'activité sexuelle;
  • une sécheresse de la bouche;
  • une sensation de tête légère ou un sentiment de défaillance;
  • des troubles du sommeil;
  • des vomissements.

La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne consultez pas votre médecin ou si vous ne recevez pas des soins médicaux.

Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :

  • des anomalies du champ visuel;
  • une douleur gastrique (grave);
  • une sudation accrue.

Cessez de prendre le médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux s'il se produit une réponse comme :

  • des signes d'une réaction allergique importante (par ex. des crampes abdominales, une difficulté respiratoire, des nausées et des vomissements, ou une boursouflure du visage et une enflure de la gorge);
  • des signes de problèmes respiratoires caractérisés par une respiration superficielle et irrégulière ou une respiration ralentie ou difficile;
  • des symptômes attribuables à un blocage intestinal (par ex. de la douleur abdominale, une constipation extrême, de la nausée);
  • des symptômes attribuables à une surdose d'oxycodone, comme:
    • des battements cardiaques lents;
    • de la confusion;
    • des étourdissements importants;
    • une peau moite et froide;
    • une respiration anormalement lente ou faible;
    • une somnolence extrême;
  • des symptômes du syndrome sérotoninergique (par ex. de la confusion, battements de cœur rapides, des hallucinations, un état d'excitation, des tremblements, des frissonnements, des soudaines contractions des muscles, de la sudation).

Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous employez ce médicament.

Existe-t-il d'autres précautions d'emploi ou mises en garde ?

Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez et de tout autre fait important au sujet de votre santé. Les femmes devraient mentionner si elles sont enceintes ou si elles allaitent. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.

AVIS DE SANTÉ CANADA

8 juin 2021

Santé Canada a émis de nouvelles mises en garde concernant l'emploi d'anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Pour lire dans son intégralité l'avis de Santé Canada, rendez-vous vers le site Web de Santé Canada à l'adresse www.hc-sc.gc.ca.

Alcool et d'autres médicaments entraînant de la somnolence : ne consommez pas d'alcool pendant que vous suivez un traitement par ce médicament, car de graves, et mêmes fatales, effets secondaires pourraient se manifester. Vous devez éviter, si possible, d'utiliser d'autres médicaments qui provoquent de la somnolence ou qui ralentissent la respiration (par ex. les antidépresseurs, les somnifères, les anxiolytiques), car une addition des effets secondaires potentiellement dangereuse et possiblement mortel peut se produire.

Autres troubles médicaux : si vous devez bientôt subir une intervention chirurgicale aux voies biliaires, la prise d'oxycodone est susceptible d'aggraver votre affection. Elle aggravera également les effets de l'intoxication aiguë à l'alcool et du delirium tremens.

De même, si vous êtes atteint d'hypothyroïdie (faibles taux d'hormone thyroïdienne), de la maladie d'Addison, d'hypertrophie bénigne de la prostate (augmentation du volume de la prostate), de sténose urétrale, d'une réduction de la fonction des glandes surrénales ou de porphyrie, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Blessures à la tête : si vous avez subi un traumatisme crânien ou si votre pression intracrânienne est élevée, vous courez un risque accru de subir des effets secondaires (problèmes respiratoires) ou une aggravation de votre état pendant que vous prenez ce médicament. Discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Chirurgie : l'AAS peut augmenter les saignements peropératoires. Si vous devez subir une intervention chirurgicale, signalez à votre médecin que vous prenez ce médicament. Demandez à votre médecin ou votre dentiste si vous devez cesser de prendre les comprimés d'AAS - oxycodone avant toute intervention chirurgicale, notamment les interventions dentaires.

Crises épileptiques : ce médicament peut causer des crises épileptiques, surtout lorsqu'il est employé à de fortes doses ou lorsqu'il est pris en même temps que d'autres médicaments, comme :

  • les antidépresseurs tricycliques (par ex. l'amitriptyline, l'imipramine);
  • les antipsychotiques (par ex. l'halopéridol, la quétiapine, l'olanzapine, la rispéridone);
  • la cyclobenzaprine;
  • les inhibiteurs de la monoamine oxydase ou IMAO (par ex. la phénelzine, la tranylcypromine);
  • les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine ou ISRS (par ex. la paroxétine, la fluoxétine, le citalopram);
  • les opiacés (par ex. la morphine, la codéine, l'oxycodone);
  • la prométhazine.

En outre, le risque de crises épileptiques est plus grand pour les personnes atteintes d'épilepsie, celles qui ont des antécédents de crises épileptiques ou qui risquent d'avoir des crises épileptiques (par ex. les personnes ayant subi un traumatisme crânien).

Dépendance et sevrage : ce médicament contient de l'oxycodone. Des phénomènes de dépendance physique et psychique ainsi que des abus se sont produits durant l'emploi de l'oxycodone. Les personnes qui possèdent des antécédents de problèmes d'abus de substances et celles qui subissent activement de tels problèmes actuellement sont susceptibles d'abuser de ce médicament ou d'en devenir dépendantes. L'abus de médicaments ne représente pas un problème pour les personnes qui ont besoin de ce médicament pour soulager une douleur importante. Si vous cessez subitement de prendre ce médicament, vous pourriez ressentir des symptômes de sevrage comme de l'anxiété, de la sudation excessive, des troubles du sommeil, des frissons, de la douleur, de la nausée, des tremblements de la diarrhée et des hallucinations. Si vous prenez ce médicament depuis un certain temps, vous ne devriez cesser de le prendre que graduellement selon les directives de votre médecin.

Fonction hépatique : en cas de maladie du foie ou fonction hépatique diminuée, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Fonction rénale : en cas d'atteintes rénales ou de fonction réduite des reins, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Problèmes de l'appareil digestif : l'AAS peut causer des problèmes gastriques comme des ulcères ou un saignement. En cas de problèmes de l'estomac, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique. Appelez votre médecin immédiatement si vous remarquez des signes comme une douleur gastrique ou une douleur abdominale, des selles noirâtres et goudronneuses ou des vomissements de sang. L'emploi simultané de l'AAS et d'autres médicaments anti-inflammatoires accroît le risque d'ulcères de l'estomac et de saignement.

Respiration : ce médicament peut causer un arrêt respiratoire. Si vous êtes prédisposé à certaines difficultés respiratoires comme l'asthme, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Somnolence ou vigilance réduite : l'utilisation de ce médicament peut provoquer de la somnolence ou des étourdissements, nuisant ainsi à votre capacité de conduire un véhicule ou de faire fonctionner de la machinerie. Évitez ces activités et les autres tâches dangereuses jusqu'à ce que vous ayez établi comment ce médicament agit sur vous.

Syndrome sérotoninergique : bien qu'elles soient rares, des réactions graves sont possibles lorsque l'oxycodone est combinée à d'autres médicaments qui agissent sur la sérotonine comme les antidépresseurs tricycliques et les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, des médicaments qui servent au traitement de la dépression. Si possible, on doit éviter ces combinaisons. Les symptômes d'une réaction sont, entre autres, une rigidité et des spasmes musculaires, une difficulté à bouger, une altération de l'état mental – y compris un délire et de l'agitation. Le coma et la mort sont possibles.

Troubles abdominaux : l'oxycodone peut rendre le diagnostic de troubles abdominaux plus difficile ou aggraver ces troubles. En cas de troubles abdominaux comme une maladie inflammatoire ou obstructive de l'intestin, une cholécystite aiguë ou une pancréatite, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Troubles liés aux saignements : l'AAS peut accroître l'importance des ecchymoses et allonger le temps de saignement consécutif à des coupures. Si vous êtes atteint d'un trouble de la coagulation ou si vous avez des antécédents de problèmes de saignement, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Utilisation accidentelle : lorsque l'association AAS - oxycodone est utilisée par une personne à qui elle n'était pas prescrite, les effets du médicaments peuvent être mortels. Les enfants sont particulièrement à risque. Conservez ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

Grossesse : ce médicament ne devrait pas s'utiliser durant la grossesse à moins que les bienfaits priment les risques. L'utilisation de ce médicament peut causer un préjudice à un bébé en développement et causer de graves symptômes de sevrage chez un nouveau-né. Si une grossesse advient pendant que vous utilisez ce médicament, prenez contact avec votre médecin immédiatement.

Allaitement : ce médicament passe dans le lait maternel. Si vous employez l'association AAS - oxycodone pendant que vous allaitez, votre bébé pourrait en ressentir les effets. Consultez votre médecin pour savoir si vous devriez continuer l'allaitement.

Enfants : ni l'innocuité ni l'efficacité de ce médicament n'a été établie en ce qui concerne les enfants âgés de moins de 18 ans. La prise d'AAS a été associée au syndrome de Reye chez des enfants et adolescents atteints d'affections accompagnées de fièvre, en particulier la grippe et la varicelle. L'AAS ne devrait pas être donné à des enfants ou des adolescents qui ont la varicelle ou des symptômes de la grippe, sans avis médical.

Aînés : les aînés peuvent être plus sensibles aux effets nocifs de l'AAS, peut-être du fait de leur fonction rénale réduite.

D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament ?

Il pourrait se produire une interaction entre l'association AAS - oxycodone et l'un des agents ci-après :

  • l'aclidinium;
  • les agonistes alpha (par ex. la clonidine, la guanfacine);
  • l'alcool;
  • les amphétamines (par ex. la dextroamphétamine, la lisdexamfétamine);
  • les analogues de la somatostatine (par ex. la lanréotide, l'octréotide, la pasiréotide);
  • les anesthésiques généraux (les médicaments utilisés pour provoquer un sommeil profond avant une intervention chirurgicale);
  • les antagonistes du calcium (par ex. le diltiazem, le vérapamil);
  • les antibiotiques macrolides (par ex. la clarithromycine, l'érythromycine);
  • les anticonvulsivants (par ex. l'acide valproïque, le clobazam, l'éthosuximide, le lévétiracétam,la phénytoïne, la primidone, le rufinamide, le topiramate);
  • les antidépresseurs tricycliques (par ex. l'amitriptyline, la désipramine, l'imipramine);
  • les antifongiques dont le nom se termine en « azole » (par ex. le fluconazole, l'itraconazole, le kétoconazole);
  • les antihistaminiques (par ex. l'azélastine, la cétirizine, le dimenhydrinate, la diphenhydramine, l'hydroxyzine);
  • les antipsychotiques (par ex. la cariprazine, la clozapine, l'halopéridol, l'olanzapine, la quétiapine, la rispéridone);
  • l'apalutamide;
  • l'aprépitant;
  • l'atropine;
  • d'autres analgésiques narcotiques (par ex. la codéine, le fentanyl, la morphine, le tapentadol, le tramadol);
  • les barbituriques (par ex. le butalbital, le phénobarbital);
  • les benzodiazépines (par ex. l'alprazolam, le diazépam, le lorazépam);
  • la benztropine;
  • les bêta-2 agonistes (par ex. le glycopyrronium, l'uméclidinium)
  • le bosentan;
  • la brimonidine;
  • la buprénorphine;
  • le busulfan;
  • le butorphanol;
  • le cannabis;
  • le cobicistat;
  • la dapsone;
  • la desmopressine;
  • le dinitrate d'isosorbide;
  • le diphénoxylate;
  • le disopyramide;
  • les diurétiques (pilules pour éliminer l'eau; par ex. le furosémide, l'hydrochlorothiazide, le triamtérène);
  • le dompéridone;
  • la dronédarone;
  • l'éfavirenz;
  • l'entacapone;
  • l'enzalutamide;
  • l'éplérénone;
  • l'eskétamine;
  • l'étravirine;
  • la flibansérine;
  • la flunarizine;
  • le glycopyrrolate;
  • l'hydrate de chloral;
  • les inhibiteurs de l'anhydrase carbonique (par ex. l'acétazolamide, le méthazolamide);
  • les inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO; par ex. le moclobémide, la phénelzine, la tranylcypromine);
  • les inhibiteurs de la protéase du VIH (par ex. l'atazanavir, le darunavir, le ritonavir);
  • les inhibiteurs des protéines kinases (par ex. le céritinib, le crizotinib, l'imatinib, le nilotinib);
  • les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS; par ex. le citalopram, la fluoxétine, la paroxétine, la sertraline, la vortioxétine);
  • les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine-noradrénaline ou ISRN (par ex. la desvenlafaxine, la duloxétine, la venlafaxine);
  • l'ipratropium;
  • l'isoniazide;
  • le jus de pamplemousse;
  • le kétotifène;
  • le lemborexant;
  • le letermovir;
  • la lidocaïne;
  • le linézolide;
  • le lithium;
  • le mannitol;
  • les médicaments pour le traitement d'une hyperactivité de la vessie (par ex. la darifénacine, la fésotérodine, l'oxybutynine);
  • la méthadone;
  • la métoclopramide;
  • la mifépristone;
  • le millepertuis;
  • la minocycline;
  • la mirtazapine;
  • le mitotane;
  • le modafinil;
  • les multivitamines ou les suppléments minéraux;
  • le nabilone;
  • la naltrexone;
  • le nirmatrelvir;
  • le nivolumab;
  • l'olopatadine;
  • le pegvisomant;
  • le pérampanel;
  • les phosphates de sodium;
  • le pramipexole;
  • la procarbazine;
  • le prucalopride;
  • les relaxants musculaires (par ex. le baclofène, la cyclobenzaprine, le méthocarbamol, l'orphénadrine);
  • la rifabutine;
  • la rifampine;
  • le ropinirole;
  • la rotigotine;
  • la scopolamine;
  • le sotorasib;
  • la spironolactone;
  • le sulfate de magnésium;
  • la tétrabénazine;
  • la tétracaïne;
  • la thalidomide;
  • le tiotropium;
  • la trazodone;
  • le trihexyphénidyl;
  • le tryptophane;
  • les vaccins;
  • la warfarine;
  • le zolpidem;
  • la zopiclone.

Si vous prenez l'un de ces médicaments, consultez votre médecin ou un pharmacien. Dans votre cas, votre médecin pourrait vous demander de :

  • cesser la prise de l'un des médicaments,
  • remplacer l'un des médicaments par un autre,
  • modifier la manière dont vous prenez l'un des médicaments, ou les deux,
  • ne rien changer du tout.

L'interférence d'un médicament avec un autre n'entraîne pas toujours l'interruption de la prise de l'un d'eux. Demandez à votre médecin quelle est la conduite à tenir en cas d'interactions médicamenteuses.

D'autres médicaments que ceux énumérés précédemment peuvent interagir avec ce médicament. Signalez à votre médecin tout ce que vous prenez, qu'il s'agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre et de remèdes à base de plantes médicinales. N'oubliez pas de mentionner tout supplément que vous absorbez. Si vous consommez de la caféine, de l'alcool, de la nicotine ou des drogues illicites, vous devriez en avertir votre médecin prescripteur puisque ces substances peuvent modifier l'action de nombreux médicaments.

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